L'économiste revient sur la crise actuelle et pense que l'on vit la fin de la mondialisation fondée sur la suprématie absolue des Etats-Unis et le monopole de l'Occident sur l'histoire mondiale depuis le XVIe siècle. A la sortie de la crise, le plus difficile est d'imaginer de nouveaux équilibres entre la finance et l'industrie, le capital et le travail, l'Etat et le marché. ©Electre 2025
«L'homme est un animal raisonnable, mais les hommes le sont-ils ?»
La chute de la banque Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, et ses conséquences vérifient l'aphorisme de Raymond Aron : faillite des banques, effondrement des marchés, sidération des dirigeants politiques, panique des opinions. Personne ne sait aujourd'hui quand la crise s'achèvera, ni quelle sera son issue.
Seules certitudes, il y aura d'autres chocs et la mondialisation n'est plus en état de supporter une secousse comparable.
Voilà pourquoi il est capital d'en diagnostiquer les causes, de plonger dans l'histoire des bulles et des krachs pour éliminer les comparaisons fallacieuses et les solutions toutes faites. L'économie mondiale est au fond du trou ; commençons par cesser de creuser, avant de réformer le capitalisme et d'envisager les scénarios de l'avenir.
Paru le : 15/10/2009
Thématique : Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : Nicolas Baverez
Éditeur(s) :
Perrin
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-262-03200-5
EAN13 : 9782262032005
Reliure : Broché
Pages : 193
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 220 g
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