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Ce texte antimilitariste de 1927 dénonce les horreurs de la guerre en se fondant sur des faits historiques et notamment sur le conflit de 1914-1918. Son auteur, un officier de carrière accusé en 1914 d'avoir abandonné la ville de Lille face à l'armée allemande, dévoile les rivalités et les motivations des chefs de guerre, la psychologie des exactions, etc. ©Electre 2025
Guerre à la guerre !
Ce cri - pouvant paraître aller de soi - prend un relief particulier quand il est poussé par un homme qui fit carrière dans l'armée, qui fut membre du Conseil supérieur de la Guerre, et qui vécut directement celle de 1870 et celle de 14.
Certes, il sera possible de dire qu'il fut désavoué, à la suite des événements de Lille, et à la capitulation du 13 octobre 1914. De là pourrait venir sa « prise de conscience », quand bien même il affirme n'avoir fait qu'obéir aux ordres...
Mais il suffit de lire la description par lui donnée, de la manière dont on sut éliminer le général Leblois, protestant libéral, estimé trop à gauche. Son frère avait été l'avocat du colonel Picquart, et celui de Dreyfus... On lui fixa une tâche impossible. Il n'obéit pas tout de suite, mais finit par le faire. Il échoua. Il fut donc remplacé. Son successeur ne reçut pas les mêmes ordres. Mais l'objectif était atteint. 1.200 soldats français étaient morts ou faits prisonniers...
Comment pourrait-on, ne pas croire, que la disgrâce de Percin ne fut pas calculée ? Républicain, laïque, soupçonné d'être Franc-Maçon, ami du général André et coupable, prétendument, d'avoir été le maître d'oeuvre de l'affaire des fiches » (qui ne visait qu'à repérer, dans l'armée, ceux qui - comme jadis Bazaine - n'avaient que faire de la République), n'était-il pas l'homme à abattre ?
Puis, quelle sincérité dans ces phrases : « Il faut mentir avant la guerre, pour la faire accepter par le peuple qui, si on lui en disait le vrai motif, ne l'accepterait généralement pas. Il faut mentir pendant la guerre, pour soutenir, au front, le courage des combattants et, à l'arrière, le moral des populations. Il faut mentir après la guerre, pour glorifier les chefs qui l'ont menée, et faire croire au peuple que sa confiance en eux était bien placée. »
Paru le : 28/04/2014
Thématique : Sécurité nationale ou Défense du territoire
Auteur(s) : Auteur : Alexandre Percin
Éditeur(s) :
Théolib
Collection(s) : Résistances
Contributeur(s) : Préfacier : Ferdinand Buisson
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36500-084-0
EAN13 : 9782365000840
Reliure : Broché
Pages : 165
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 264 g