en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Le terme boycott est souvent assimilé au boycott nazi des magasins juifs décrété en 1933, ce qui conduit à disqualifier cette forme de remise en question de l'ordre dominant. Sans occulter cet épisode tragique, l'auteur montre que ce terme est lié au sort des peuples en lutte, que ce soit dans les mouvements anticoloniaux (Irlande, Inde, Birmanie) ou dans la lutte contre l'apartheid sud-africain. ©Electre 2025
«Pas de boycott ! Pas la honte du boycott !», s'écria, début 2003, un Bernard Henry Lévy indigné de ce qu'il considérait, à tort, comme un boycott des universités israéliennes par l'université Paris VI. De façon assez récurrente, on observe une tendance à assimiler ce mot de «boycott» au boycott nazi des magasins juifs, décrété notamment pour la journée du 1er avril 1933. Il y a là une façon de disqualifier dès le départ, et sans débat, différents mouvements visant à remettre en cause l'ordre dominant, qu'il soit économique ou politique. Le «boycott» est donc, comme le thème de «la prise en otage» resservi à chaque grève des transports, un des mots préférés des défenseurs médiatiques de «la révolution conservatrice».
Sans occulter l'épisode tragique du 1er avril 1933, qui a sa place dans cet essai, l'histoire montre pourtant à quel point ce terme de «boycott» est invariablement lié au sort de peuples en lutte : aux mouvements anti-coloniaux, de l'Irlande - où il est officiellement né - à l'Inde du Mahatma Gandhi, en passant par la Birmanie des années 1920, puis par la lutte contre l'apartheid sud-africain, également analysé ici.
Dans le deuxième volume de cet essai sont étudiés des phénomènes de boycotts plus récents, ayant éclaté depuis l'avènement d'une mondialisation pas «heureuse» pour tout le monde.
Paru le : 10/04/2006
Thématique : Migrations
Auteur(s) : Auteur : Olivier Esteves
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Questions contemporaines
Série(s) : Une histoire populaire du boycott
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782296004269
Reliure : Broché
Pages : 181
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 264 g