Etude du phénomène d'immigration turque et grecque à Bruxelles, dû à des raisons économiques ou par soumission à des contraintes sociales. Après une présentation des outils utilisés, l'auteure propose une approche historique et des exemples ethnographiques élaborés pour suivre l'évolution de l'organisation sociale de ces groupes immigrés. ©Electre 2025
La ville, la nation et l'immigré
Rapports entre Grecs et Turcs à Bruxelles
L'ouvrage présente les résultats d'une étude sur les relations entre les communautés grecque et turque de Bruxelles. L'objectif est de mieux comprendre cette dialectique qui semble traverser la ville. Le choix de Bruxelles comme terrain n'est pas anodin : ce haut lieu du rassemblement européen est aussi un espace disputé entre Belges de traditions linguistiques et culturelles différentes. La capitale est aussi habitée par des groupes issus de l'immigration qui neutralisent ou réactivent des conflits géopolitiques autres, comme les différends gréco-turcs. En tant qu'acteurs sociaux définis par un rapport particulier au territoire, les immigrés grecs et turcs exercent leurs influences dans des zones à géométrie variable : le quartier, la ville, mais aussi l'État-nation, voire l'Union européenne dans son ensemble. Pris dans le mouvement, mais aussi initiateurs de processus d'enracinement, les immigrés permettent d'interroger les logiques de l'immobilité qui assignent à ces « régions morales » une hypothétique homogénéité et continuité.
Paru le : 15/11/2012
Thématique : Migrations
Auteur(s) : Auteur : Katerina Seraïdari
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Compétences interculturelles
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-336-00325-2
EAN13 : 9782336003252
Reliure : Broché
Pages : 214
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 275 g
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