en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
La disparition progressive de certains fondements de la République transforme celle-ci progressivement en système social néoféodal. Le poids de l'État n'a jamais été aussi lourd et son autorité jamais aussi faible, estime l'auteur, philosophe et juriste. ©Electre 2025
De la IVe république au néoféodalisme
La société française est en crise. Les grands repères sont brouillés. Le poids de l'État n'a jamais été aussi lourd et son autorité jamais aussi faible. Des pans entiers de souveraineté ont été transférés à des fonctionnaires autocrates. Sur les décombres de la nation, le féodalisme, modèle de société que l'on pensait appartenir au passé, refait surface. À maintes reprises, dans ses heures les plus sombres, la France a tenté de renouer avec ce mode de gouvernance. Au cours des XIXe et XXe siècles, les tentatives pour restaurer l'ordre ancien ont échoué, l'État étant suffisamment fort pour les contrer.
Après l'épisode vichyste et les errements de la IVe République, la guerre du Viet-Nam, la crise algérienne... le Général de Gaulle était parvenu à faire croire à une restauration de l'État.
Les événements de mai 68 ont sonné le glas de ces illusions. Le Général parti, les vieilles tendances néoféodales reprenaient le dessus et durant la longue présidence de François Mitterrand, le processus de décomposition de la nation et de l'État, amorcé dès la IVe République, connaîtra une formidable accélération. Sous les habits de la modernité, les grandes seigneuries triomphent : technocrates à la tête des administrations, barons des entreprises du CAC 40, princes des médias rivalisent face à un État devenu moribond si ce n'est complice.
La classe ouvrière et la petite bourgeoisie sont les grandes victimes d'un pouvoir émietté incarné par la bureaucratie, les associations caritatives et les nouveaux « évêques verts » chargés du salut de nos âmes... La tentation pour le néoféodalisme semble l'emporter sur une République vacillante : renversement des valeurs, retour des corporations, remplacement de la « sécurité sociale » par la « charité sociale », guettoïsation des banlieues, victimisation de leurs habitants, réveil du corporatisme, du fanatisme et du sentiment de culpabilité chez les Français... l'auteur met en garde contre les effets à long terme de ce néoféodalisme sur l'État, la nation et les valeurs démocratiques.
Essentiel à la compréhension de l'interminable crise de notre société, ce livre rigoureux met en évidence les raisons du malaise qui parcourt l'histoire de notre pays.
Paru le : 14/09/2011
Thématique : Actualité Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Sidney Touati
Éditeur(s) :
Berg international
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-917191-43-9
EAN13 : 9782917191439
Reliure : Broché
Pages : 173
Hauteur: 25.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 272 g