en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Cette étude analyse, en France et en Italie, le rejet progressif du recours à la violence par des groupes d'extrême gauche durant les années qui suivent 1968, caractérisées par une radicalisation des conflits sociaux et par une montée en puissance du mythe révolutionnaire. ©Electre 2025
La violence politique et son deuil
L'après 68 en France et en Italie
En France comme en Italie, il y a seulement quarante ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N'est-elle pas « l'accoucheuse de toute vieille société », le prélude mais aussi l'instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d'extrême gauche de l'époque appelaient de leurs voeux ? C'est dans cette attente de l'épreuve décisive que se développent, au sortir de 68, agit-prop et « actions exemplaires ». Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution.
Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ?
Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans « tuer le mort » : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ?
Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s'efforce de répondre, à l'heure où la France célèbre le quarantième anniversaire des événements de mai 1968.
Paru le : 17/04/2008
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Isabelle Sommier
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Rennes
Collection(s) : Essais
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7535-0609-1
EAN13 : 9782753506091
Reliure : Broché
Pages : 253
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 401 g