en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Né le 1er mai 1884 à Nancy, E. Dieudonné est impliqué dans l'affaire Bonnot (attentat de la rue Ordenner à Paris, le 21 déc. 1911), arrêté en 1912, condamné à mort le 28 fév. 1913 bien que Garnier et Bonnot l'aient innocenté. Sa peine capitale est commué en travaux forcés à perpétuité. Il s'évade en décembre 1926, il est finalement gracié après les campagnes d'Albert Londres et Louis Ronbaud. ©Electre 2025
Né le 1er mai 1884 à Nancy, Eugène Dieudonné est impliqué dans l'affaire Bonnot, quand Peemans et Caby, employés à la Société Générale, prétendent le reconnaître comme leur agresseur dans l'attentat de la rue Ordener, à Paris, le 21 décembre 1911.
Arrêté le 29 février 1912, Dieudonné comparaît le 3 février 1913 avec les rescapés de la bande à Bonnot, devant la cour d'assises de la Seine. Bien que Garnier d'abord, Bonnot ensuite l'aient innocenté, Caby maintient ses accusations : Je jure que c'est lui [...] je le jure sur la tête de ma petite fille. C'est vous mon agresseur (Gazette des Tribunaux, 9 février).
En vain, Dieudonné proteste de son innocence. Le 28 février 1913, il est condamné à la peine de mort. La sentence prononcée, Callemin, qui venait d'être lui-même condamné à la même peine, déclara être, avec Garnier, l'auteur de l'agression contre Caby : Dieudonné ne se trouvait pas rue Ordener.
Mais, cette déposition arrive trop tard.
La peine capitale de Dieudonné est commuée en travaux forcés à perpétuité.
Au bagne, il tente plusieurs fois de s'évader.
Il y réussit le 6 décembre 1926.
Il est finalement grâcié, après les campagnes d'Albert Londres et de Louis Roubaud, et s'établit alors comme fabricant de meubles dans le faubourg St-Antoine où il écrit La Vie des Forçats, préfacée par Albert Londres.
Il meurt le 21 août 1944, à l'hôpital d'Eaubonne (Seine-et-Oise).
Paru le : 01/05/2001
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Philippe Blandin
Éditeur(s) :
Editions du monde libertaire
Alternative libertaire
Collection(s) : Graine d'ananar
Contributeur(s) : Préfacier :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782903013752
Reliure : Broché
Pages : 64
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Poids: 80 g