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Adepte du christianisme social, disciple d'Albert de Mun, Auguste Champetier de Rives fut plusieurs fois ministre dans les années 1930, notamment dans le cabinet d'Edouard Daladier. Il refusa de voter les pleins pouvoirs à Pétain, prit la tête du mouvement Combat dans les Basses-Pyrénées et fut le premier leader de parti à reconnaître l'autorité du général de Gaulle. ©Electre 2025
Auguste Champetier de Ribes est parmi les plus méconnus des hommes politiques de la IIIe République. Et pourtant, cet avocat comptant parmi les acteurs du catholicisme social du début du XXe siècle, mutilé de la Grande Guerre, a joué un rôle de tout premier plan dans la vie politique de l'entre-deux-guerres.
Président du Parti démocrate populaire, député, puis sénateur des Basses-Pyrénées, ce leader du centre a su allier la fermeté de ses convictions chrétiennes et l'esprit d'ouverture qui refuse la bipolarisation du monde politique entre la droite et la gauche. Figure essentielle dans la démocratie chrétienne française, il y joue le rôle de précurseur en étant le premier à avoir été investi de la charge ministérielle grâce à laquelle il est le père de la retraite du combattant.
Cet Européen convaincu n'a pas manqué de lucidité à l'heure de la montée des fascismes en soutenant les Basques d'Espagne combattus par les franquistes et en manifestant son désaccord lors de la capitulation diplomatique de Munich.
En 1940, il est parmi les quatre-vingts parlementaires à refuser les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et se trouve à l'origine du premier réseau de Résistance en Béarn. Il est le premier leader de parti à reconnaître officiellement la légitimité du général de Gaulle en qualité de Chef de la France libre. Arrêté en 1942, il est détenu à Evaux-les-Bains pendant dix-huit mois. À la Libération, il refuse l'ambassade de France à Washington et engage un dialogue difficile avec la jeune génération démocrate-chrétienne du MRP qui le prive provisoirement d'un retour sur la scène politique.
Nommé procureur général de la France au procès de Nuremberg, il est le seul - avec le procureur britannique - à parler de « génocide » pour évoquer la Shoah. Il meurt en 1947 après avoir été élu président du Conseil de la République, le troisième personnage de l'État.
Paru le : 23/05/2008
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Philippe Dazet-Brun
Éditeur(s) :
Séguier
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84049-520-8
EAN13 : 9782840495208
Reliure : Broché
Pages : 618
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 3.3 cm
Poids: 600 g