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G. Ranvier, franc-maçon, blanquiste, sera élu maire du XXe arrondissement de Paris en novembre 1870 (élection invalidée). Il reprendra ses fonctions dès le 18 mars 1871 et siégera à la commission militaire de la Commune de Paris. Réfugié à Londres, condamné par contumace aux travaux forcés, il participera aux réunions de l'Internationale de Marx et au congrès de La Haye en 1872... ©Electre 2025
Gabriel Ranvier naît à Baugy (Cher) le 8 juillet 1828. Fils de cordonnier. Peintre et décorateur sur porcelaine. Initié franc-maçon en 1863. Blanquiste, il milite pour la Révolution à la fin du Second Empire dans les réunions publiques à Belleville, ce qui lui vaut d'être condamné à la prison pour « attaque contre le gouvernement établi ». Libéré de Mazas après le 4 septembre 1870, il est élu commandant du 141e bataillon de la Garde nationale. Ami de Gustave Flourens, il participe à la journée insurrectionnelle du 31 octobre 1870. Incarcéré le 4 novembre, il est élu le lendemain maire du XXe arrondissement lors des élections municipales, un scrutin invalidé par le gouvernement « pour état de failli ». Ranvier, qui s'évade début février 1871, n'assiste pas à son procès du 23 février qui aboutit à son acquittement le 10 mars. Délégué au Comité Central de la Garde nationale, il est impliqué dans l'insurrection du 18 mars 1871, date à laquelle il reprend ses fonctions de maire du XXe. Élu le 26 mars par cet arrondissement, c'est lui qui proclame la Commune à l'Hôtel de Ville le 28. Siégeant dès le 30 mars à la commission militaire, Ranvier prend part à la sortie des fédérés du 3 avril. Le 1er mai, il vote pour l'institution d'un Comité de Salut public et combat avec acharnement jusqu'au dernier jour de la Commune le 28 mai. Réfugié à Londres, il y reprend son métier tout en militant. Condamné par contumace le 28 novembre 1871 par le 5e conseil de guerre à vingt ans de travaux forcés pour « pillage en réunion ou en bande et à force ouverte d'une propriété particulière appartenant à Mr Thiers », il est de nouveau jugé et condamné à la peine de mort par le 4e conseil de guerre le 14 juillet 1874 pour excitation « à la guerre civile », « fonction dans des bandes armées », « incendie », provocations « à faire des barricades » et « à l'assassinat des otages ». Il gagne l'Italie en 1878. Non amnistié, malade, passant par Paris, Gabriel Ranvier meurt à Belleville le 25 novembre 1879.
Paru le : 25/11/2005
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Alain Dalotel
Éditeur(s) :
Ed. Dittmar
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782916294025
Reliure : Broché
Pages : 189
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 0 g