Membre du Conseil de l'Europe, M. Eyskens explique, à travers un rappel historique, les dérives possibles du nationalisme en protectionnisme, en xénophobie, voire en agressivité vis-à-vis d'autres communautés, régions ou pays. ©Electre 2025
L'histoire démontre que, souvent, le nationalisme, destiné initialement à promouvoir les intérêts d'une communauté ethnique, dégénère facilement en un nationalisme inclusif, protectionniste, xénophobe et agressif à l'égard d'autres communautés, régions ou pays. Le confédéralisme qui prévoit la scission totale de la fiscalité et de la sécurité sociale n'est rien d'autre qu'un « séparatisme interne », incompatible avec le maintien d'un État belge cohérent. Les séparatistes sous-estiment bien entendu l'extraordinaire complexité d'une sécession unilatérale de la Flandre, qui en sortirait gravement mutilée, e.a. par la perte de son influence à Bruxelles, capitale de l'Europe. L'interdépendance et la complémentarité déterminent le fonctionnement d'un monde globalisé. La Belgique se trouve, comme les autres pays membres, soumise à une tutelle salutaire de la part des instances européennes sur les plans budgétaire, financier et économique. Un fédéralisme de coopération s'impose.
Paru le : 09/01/2014
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Mark Eyskens
Éditeur(s) :
Avant-Propos
Collection(s) : Essai
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-930627-77-9
EAN13 : 9782930627779
Reliure : Broché
Pages : 127
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 224 g
Carte fidélité
Mollat Radio
