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Montre que les anciens contestataires de la génération de 1968 se sont pour la plupart tournés vers les idéaux politiques et économiques libéraux une fois parvenus au pouvoir. Souligne les rouages actuels de la nouvelle gouvernance mondiale, à savoir l'idée de démocratie fondée sur la libre concurrence des entreprises dans le cadre d'un Etat de droit mais non contraigant, sous le contrôle du juge. ©Electre 2025
L'Europe, et surtout la France, présentent un paradoxe : les élites dirigeantes intellectuelles et politiques se sont formées dans la révolution de 1968 et les luttes pour la victoire du socialisme autogestionnaire.
Or la victoire de ces élites arrivées à l'âge du pouvoir, coïncide avec le renouveau triomphal d'un libéralisme devenu mondialiste. Il se traduit par l'Europe du droit de la libre concurrence sur un grand marché, devenu aussi une zone monétaire de libre circulation des capitaux.
C'est le résultat d'un compromis historique implicite, réalisé par une somme de non-dits, passés entre la génération de 1968 et le libéralisme mondialiste.
Adam Smith, l'école de Chicago, et le consensus de Washington ont détrôné Marx, Mao et Trotski. Cependant, Jean-Paul Sartre et les freudiens fondent un nouvel ordre moral de la culpabilité des nations européennes, avec ses interdits et ses excommunications. Ceux qui osent la contester deviennent les suppôts du mal, puisqu'ils attaquent le bien.
Il en résulte un dépérissement du politique, qui communique au lieu de décider. Ses pouvoirs passent à la Commission européenne, modèle d'un laboratoire de la gouvernance mondiale où le capitalisme d'entreprises se réalise sur le dépérissement de l'État.
Paru le : 20/09/2003
Thématique : Relations internationales et géopolitique Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Roger Bensadoun Auteur : Philippe Jumel
Éditeur(s) :
B. Leprince
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782909634586
Reliure : Broché
Pages : 268
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Poids: 362 g