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Victor Rey, gouverneur des colonies en retraite et ancien communard, et son fils Robert, journaliste défenseur du mariage libre et d'Utrillo, ont écrit durant leurs trente mois au front, lors de la Première Guerre mondiale. Ces lettres sont adressées à Denise, surnomée Kikite, qu'ils aiment chacun en parfaite complicité. ©Electre 2025
En septembre 1914, le gouverneur des colonies en retraite Victor Rey, 62 ans, et Robert, son unique fils, 26 ans, journaliste et critique d'art, s'engagent comme simples soldats. Ils servent au même canon à Verdun, dans la Somme, au Chemin des Dames, en Alsace. Ils aiment en parfaite complicité la même femme et lui envoient plus de mille lettres, exprimant leur amour, les horreurs de la guerre, leur idéal républicain, leur amour de l'humanité. À leurs lettres, ils joignent des centaines de photographies, d'étonnantes caricatures guerrières et des fleurs séchées. L'objet de leur amour s'appelle Kikite, 25 ans, premier prix de violon du Conservatoire, que Robert a épousé en 1912 et qui répond à chacune des lettres des deux hommes. De ses réponses, il ne reste aucune, Victor et Robert les brûlant après lecture de peur qu'elles ne tombent - avec eux - aux mains de la soldatesque. Elle, conserva pieusement leurs lettres.
«Je n'ai rien vu, rien lu, rien su dans l'histoire de comparable à ce que font ici les fantassins. Cette constance collective, ces nerfs matés à jamais, ces hommes qui tiennent à plat ventre dans ce terrain volcanique, attendant pendant des heures, sentant venir pendant des heures, parmi la pluie des marmites, "la marmite" qui va les mettre en bouillie, c'est inimaginable c'est irracontable», lui écrit Robert le 11 mai 1916 depuis Verdun.
«J'ai fait remarquer à Robert que nous partions pour la Somme, et que nous devions nous attendre à tout, donc, dans ces conditions, toute minute qui n'est pas occupée de vous, de lui, de moi, de nos tendresses réciproques, de nos avenirs possibles et de nos angoisses comme de nos espérances présentes, est une minute perdue et que nous sommes coupables de perdre. Je lui ai dit que nous n'avions que le temps de nous aimer et le devoir de le faire.» (...) Victor, le 27 septembre 1916.
Paru le : 18/10/2012
Thématique : Récits de vie
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
La Martinière
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Thierry Secretan
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7324-4927-2
EAN13 : 9782732449272
Reliure : Broché
Pages : 332
Hauteur: 26.0 cm / Largeur 20.0 cm
Épaisseur: 3.0 cm
Poids: 1306 g