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Tente de définir une théorie de l'Etat où la notion de démocratisme radical serait mise en avant. Montre que cette forme de régime politique défend de nombreux principes tels la démocratie directe, l'Etat social et l'Etat-nation contre la suprématie de la finance et de la mondialisation de l'économie. ©Electre 2025
Le démocratisme radical défend l'action citoyenne, la démocratie directe ou participative, la maîtrise de nos conditions d'existence, défend l'État, État social et l'État-nation pour certains, simplement «régulateur» pour d'autres. Il lutte contre le primat et la «sauvagerie» de l'économie, la mondialisation libérale, la suprématie de la finance. Il regrette l'époque où le capitalisme était si beau sous le keynésianisme et le service public. Enfin, il veut construire une alternative au capitalisme qu'il appelle «libéralisme» ou «mondialisation». Il veut un capitalisme «réel», avec des usines où se rencontrent de vrais travailleurs et de vrais investisseurs si conscients de leur responsabilité sociale que l'on ne pourrait plus les appeler «capitalistes». Il rêve d'entrepreneurs-citoyens dans des entreprises-citoyennes exaltant le labeur de travailleurs-citoyens sous la tutelle bienveillante et protectrice de l'État démocratique-participatif régulant la distribution équitable de la plus-value citoyenne. Il fréquente les couloirs des ministères et les cours des squats. Il propose son expertise aux grandes organisations internationales et anime les campings anarchistes. Une seule chose l'effraie, que le prolétariat abolisse l'État, la démocratie, le capitalisme (productif) donc se nie, car il aime le travailleur en tant que travailleur et la plus-value en tant que surtravail. Il aime l'exploitation car il aime tant la lutte des classes qu'il voudrait qu'elle ne prenne jamais fin, c'est sa raison d'être, c'est le mouvement perpétuel de l'alternative et de la critique sociale. Il ne serait que pathétique et ridicule s'il n'était en réalité un élément efficace, incontournable, ancré dans le nouveau cycle de luttes du prolétariat contre le capital comme la formalisation de toutes ses limites et n'anticipait pas la prochaine contre-révolution qui sera son achèvement, sa réalisation et sa propre disparition (élimination). Il a ses héros : le sous-commandant Marcos, José Bové, et maintenant Chavez, son gourou théorique : Pierre Bourdieu. Il a ses lieux de mémoire : la forêt Lacandona, Seattle, Millau, Porto Alegre. Il n'est pas une spécialité française mais un mouvement mondial.
Ce petit livre est destiné à tous ceux que cette pensée molle excède et à qui elle donne des poussées d'adrénaline. Mais une critique simpliste et parfois moralisatrice, opposant la vérité à l'erreur, ne voit dans tous les thèmes énumérés que des «idéologies trompeuses» et conforte ses auteurs dans leur radicalisme satisfait et impuissant. Il ne s'agit pas d'interpréter le démocratisme radical comme une erreur Il est une force sociale réelle, spécifique au cycle de luttes actuel et au mode de production capitaliste tel qu'il est maintenant restructuré dans cette seconde phase de la subsomption réelle du travail sous le capital.
Les éditions Senonevero s'attachent à la publication d'une théorie critique du capitalisme, c'est-à-dire une théorie de son abolition.
Une époque est maintenant révolue, celle de la libération du travail, celle du prolétariat s'affirmant comme le pôle absolu de la société : l'époque du socialisme. La révolution sera l'abolition du mode de production capitaliste et de ses classes - le prolétariat comme la bourgeoisie - et la communisation des rapports sociaux. En deçà, il n'y a aujourd'hui que la promotion de la démocratie, de la citoyenneté, l'apologie de l'alternative. Ces pratiques et ces théories n'ont d'autre horizon que le capitalisme.
De la période actuelle à la révolution, nul ne connaît le chemin à parcourir : il est à faire, donc à comprendre, par des analyses et des critiques diversifiées. Nous en appelons l'élaboration.
Lutte contre le capital, lutte à l'intérieur de la classe elle-même, la lutte de classe du prolétariat n'est pas le fait de muets et de décérébrés : elle est théoricienne - ni par automatisme, ni par choix. Comme la production théorique en général, nos publications sont activités. Leur nécessité est leur utilité.
Paru le : 15/05/2001
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Roland Simon
Éditeur(s) :
Senonevero
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782951646018
Reliure : Broché
Pages : 263
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 368 g