L'auteur dénonce les gouvernements africains qu'il accuse d'immobilisme et de corruption, et développe des axes de réflexion pouvant favoriser le développement du continent. ©Electre 2025

Inorganisation, immobilisme et corruption, tel est le tiercé perdant d'un continent potentiellement riche...

Le continent africain est demeuré une Res nullis où l'on gagne le pactole dix fois sur dix, en toute impunité.

La politique qui gouverne l'Afrique est semblable à un système de trafics en tout genre : immobilisme, démocratie étranglée, corruption, implantation mafieuse et fraude fiscale à grande échelle, etc.

Les Africains subissent une deuxième colonisation ; car face à la criminalité politico financière, aux ramifications internationales, ils sont enchaînés par leurs gouvernants. Les revendications de base des populations sont exposées aux brutalités des forces de sécurité suréquipées et surpayées ; l'armée, les «politiques» et certains complices étrangers ne font rien pour aider le peuple africain. Au contraire, les fossoyeurs de l'Afrique utilisent tous les subterfuges pour empêcher son émergence.

La méconnaissance des droits du peuple souverain, des libertés fondamentales et l'absence de l'alternance politique qui engendrent la guerre, la pauvreté, la famine, la répression, le clientélisme et le tribalisme, ne sauraient être des obstacles sans solutions. Dans cet ouvrage, Armand Tenesso développe les axes de réflexion pouvant favoriser le développement d'un continent potentiellement riche.

Cette démarche amène l'auteur à dépasser la simple interrogation et à tenter l'économie des potentialités et des enjeux du continent africain.

Si aucune volonté politique n'est effectuée, si les pays africains laissent l'inorganisation, l'immobilisme et la corruption envahir leurs mécanismes de fonctionnement, si la confiance des électeurs trahie par des scrutins non transparents (produisant des gouvernants illégitimes) est absente, sans que personne ne réagisse, il y aura durablement le chaos. Pour que l'Afrique décolle, il faut rendre l'ensemble des Africains comptables de leur souveraineté. L'adhésion des populations aux stratégies de développement passe par la concrétisation des principes de base de la démocratie.