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Une critique du principe de précaution dans laquelle l'auteur dénonce la complicité secrète entre des Etats qui rognent sur la démocratie et des citoyens qui aiment de moins en moins leur liberté. L'auteur fustige l'Etat libéral autoritaire et cette identité nouvelle entre gouvernants et gouvernés. ©Electre 2025
Nous vivons sous le règne de l'évidence sécuritaire. Des réformes pénales aux sommets climatiques en passant par les mesures de santé : l'impératif de précaution a envahi nos existences. Mais de quoi désirons-nous tant nous prémunir ? Pourquoi la sécurité produit-elle de la légitimité ? Et que disons-nous lorsque nous parlons d'un monde « dangereux » ?
Le maître mot de cette nouvelle perception du réel est « vigilance ». L'état de vigilance s'impose aux individus non moins qu'aux institutions : il désigne l'obligation de demeurer sur ses gardes et d'envisager le présent à l'aune des menaces qui pèsent sur lui. Cette éthique de la mobilisation permanente est d'abord celle du marché, et ce livre montre le lien entre la banalité sécuritaire et le néolibéralisme. Abandonnant le thème de la « surveillance généralisée », il propose une analyse des subjectivités vigilantes. On découvre la complicité secrète entre des États qui rognent sur la démocratie et des citoyens qui aiment de moins en moins leur liberté. L'État libéral-autoritaire produit des sujets et des peurs qui lui sont adéquats. C'est à cette identité nouvelle entre gouvernants et gouvernés qu'il faut apprendre à résister.
Paru le : 17/04/2010
Thématique : Sociologie pénale
Auteur(s) : Auteur : Michaël Foessel
Éditeur(s) :
le Bord de l'eau
Collection(s) : Diagnostics
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35687-065-0
EAN13 : 9782356870650
Reliure : Broché
Pages : 155
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 190 g