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Alors que la République s'est construite sur le renvoi des pratiques religieuses à la sphère privée, le cléricalisme médiatique actuel fait l'apologie des minorités visibles et du culte de l'Autre. Ce multiculturalisme empêche la conception de l'universalité de l'intérêt public. La République doit être une association de libertés créatrices et non de communautés. ©Electre 2025
Du citoyen et des religions
Liberté, souveraineté et laïcité
Les religions semblent retrouver une nouvelle vie dans des sociétés à la fois désertées par la vie de la pensée et livrées à de profondes mutations démographiques. Abusée, l'opinion en oublie que la République laïque s'est construite sur l'affirmation de la liberté de conscience par rapport à la religion. Tout citoyen est libre de croire ou de ne pas croire. Il ne saurait être d'emblée assigné à une identité religieuse, sous peine de régression historique.
À l'ère de la liberté éclairée de l'individu et de la souveraineté du peuple, cultes et croyances restent nécessairement confinés à la sphère privée. S'il y a des religions sur le territoire de la République, aucune ne peut être dite « de la République ». L'auteur s'emploie donc à décrypter les nouvelles recettes idéologiques par lesquelles un cléricalisme médiatique s'évertue à tarauder la conscience critique du citoyen. Obnubilé par ses « racines », celui-ci ne conçoit plus l'universalité de l'intérêt public, il consent à être traité en individu mineur et ordonné à des tâches subsidiaires.
Les mêmes illusions toxiques de l'absolu révélé imbibent autant les préjugés religieux que les dogmes idéologiques de notre époque. Comme l'explique Philippe Forget, la publicité des « minorités visibles », l'apologie du « multiculturalisme » et le culte de l'Autre aboutissent à ruiner l'unité républicaine du peuple qui dès lors macère dans ses mémoires, aux dépens du progrès commun. Les « élites » parasitaires prospèrent sur l'usure morale et politique de la conscience collective qu'elles privent ainsi d'horizon.
L'urgence de l'heure ne commande pas de restaurer une prétendue identité canonique de la nation, mais de repousser l'idolâtrie politico-médiatique des fétiches religieux. Il y va de la liberté des individus, de la souveraineté des citoyens et de l'indépendance de la patrie. La République ne se partage pas avec les meutes et troupeaux du dieu de soumission. L'enjeu est de remettre le citoyen et sa République sur leurs pieds.
Paru le : 06/11/2013
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Philippe Forget
Éditeur(s) :
Berg international
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-917191-90-3
EAN13 : 9782917191903
Reliure : Broché
Pages : 150
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 257 g