Gisèle Halimi insiste sur la nécessité de légiférer pour instaurer la parité, soulignant que l'égalité proclamée sans moyens concrets n'a pas de valeur. Elle critique les obstacles sociaux et mentaux qui freinent cette avancée, ainsi que la réticence des partis politiques à intégrer plus de femmes dans leurs rangs. L'autrice évoque également l'importance d'une révolution démocratique qui respecterait le pluralisme fondamental de l'humanité, c'est-à-dire l'égalité entre les sexes. Elle croit fermement que les femmes, par leur expérience différente, peuvent enrichir le débat politique et la vie sociale, apportant de nouvelles perspectives et solutions. Enfin, elle appelle à un engagement politique fort et à une modification de la Constitution pour institutionnaliser la parité, tout en plaidant pour l'éducation et le changement des mentalités pour accompagner cette transformation.