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Essai consacré à l'importance de l'animal dans les représentations et les pratiques du pouvoir d'Etat. De la monarchie à l'Empire jusqu'à la République, tous les régimes et nombre de leurs représentants ont eu recours à l'animal, tantôt pour affirmer la prépondérance du règne politique sur le règne des bêtes, tantôt pour renforcer le pouvoir et susciter la crainte ou l'empathie. ©Electre 2025
L'animal et le pouvoir
La ménagerie du pouvoir mobilise souvent une symbolique animalière conventionnelle comme l'atteste l'iconographie politique, qu'elle soit monarchique (lion et cheval), impériale (abeille napoléonienne) ou républicaine (coq gaulois).
Au service d'une image, l'animal est également enjeu de pouvoir. L'affirmation du règne politique sur le règne animal se traduit souvent par une logique d'emprise, de violence ou de contrainte. Diabolisé, au coeur de multiples procès tout au long du Moyen Âge, l'animal est la cible et la victime d'exactions multiples : chassé, torturé, mis à mort, il témoigne du bon plaisir du prince comme des systèmes idéologiques et des traditions constitutives d'une société à un moment donné.
Instrumentalisé par les acteurs politiques, il nourrit aussi bien le rituel de la visite du président de la République au salon de l'agriculture que les campagnes électorales, à l'image de Bo, le chien de Barack Obama, favorisant l'assomption d'un président-sentimental.
Happé par la jurisprudence, objet de controverses juridiques portant sur son statut, il est au coeur des politiques mises en oeuvre par l'État moderne : érigé en signe extérieur de richesse, il fait l'objet d'une sollicitude renouvelée dont témoignent les mobilisations de défense et de protection des animaux depuis le XIXe siècle ou encore le droit, soucieux de concilier une cohabitation, parfois conflictuelle, entre l'homme et l'animal, obligé d'arbitrer entre visée protectrice et lutte contre les espèces menaçantes ou invasives.
Questionner l'ambivalence de ces relations invite alors à prendre en compte l'économie émotionnelle qui régit les sociétés et détermine les critères de l'acceptable et de l'ignoble, du tolérable et de la cruauté.
Les liaisons de l'animal et le pouvoir racontent donc une vieille histoire qui n'a rien perdu de son actualité comme l'atteste l'affaire des chiens de Nicolas Sarkozy saccageant le mobilier national. Mais au-delà de l'anecdote, l'animal reste bien au coeur des représentations et des pratiques du pouvoir d'État.
Paru le : 25/02/2016
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Rennes
Collection(s) : Essais
Contributeur(s) : Directeur de publication : Sophie Lambert-Wiber - Directeur de publication : François Hourmant
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7535-4758-2
EAN13 : 9782753547582
Reliure : Broché
Pages : 190
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 266 g