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Contributions de biologistes, physiciens, philosophes et historiens à un séminaire organisé de 2005 à 2006 sur le réductionnisme dans différents domaines scientifiques. Au sommaire notamment : La réduction, l'émergence et l'unité de la science et les niveaux de réalité (M. Kistler) ; Puissance et limites de la réduction (M. Bunge) ; Raisons d'agir et réduction de l'esprit (E. Guinet). ©Electre 2025
Au-delà des particules élémentaires, les «choses» qui constituent les objets de la science, depuis les molécules jusqu'aux entités les plus organisées - et les plus éloignées, peut-être en apparence, d'une caractérisation physicaliste -, sont-elles susceptibles, en principe sinon de fait, de se voir réduites aux propriétés des entités minimales : les particules et les forces fondamentales ? Ou bien, faut-il admettre que les niveaux d'organisation sont irréductibles à ces entités ultimes du monde, et donc que les transitions de l'inanimé au vivant, et du vivant au conscient, sont, en principe, inconnaissables ? Ainsi se résument le réductionnisme et l'émergentisme. Si l'émergentisme a connu un regain d'intérêt dans les années 1980, notamment avec une classe de doctrines épistémologiques appelée «matérialisme non réductionniste», le réductionnisme est encore trop souvent perçu avec suspicion. La réduction n'étant pas nécessairement l'élimination, il est un réductionnisme concevable qui n'a certainement pas pour vocation de dénier existence, autonomie et efficience aux multiples sciences, mais bien plutôt de les rendre compréhensibles au sein d'un principe d'unité du savoir. Un dossier de huit contributions (François Athané, Sophie Bary, Mario Bunge, Édouard Guinet, Thomas Heams, Max Kistler, Bertrand Laforge, François Pépin, Marc Silberstein) éclaire ces questions, principalement pour ce qui concerne la biologie et la psychologie.
Par ailleurs, Matière première propose pour la première fois en français une version intégrale de La Philosophie de Bergson, texte dans lequel Bertrand Russell, dès 1912, avertissait sur le bergsonisme et le rangeait sous le registre des philosophies antiphilosophiques, de celles qui se précipitent dans la béatitude de l'intuition, dans l'éviction du raisonnement fiable au profit de fatales amphibologies. En guise de préambule, Jean-Marc Del Percio insiste sur les conséquences idéologiques et politiques du succès du bergsonisme.
Enfin, on trouvera ici une étude de Pascal Tassy sur Teilhard de Chardin, subordonnant son travail de scientifique à sa quête théologique ; démarche dans laquelle on peut voir la préfiguration du mouvement actuel de l'Intelligent Design. Puis, un article de Cédric Mulet-Marquis sur le relativisme et le mépris postmoderne de la science, tels qu'ils se lisent chez Isabelle Stengers.
Paru le : 08/02/2007
Thématique : Histoire et Notions Revues de Philosophie
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Syllepse
Collection(s) : Matériologiques
Contributeur(s) : Directeur de publication : François Athané - Directeur de publication : Edouard Guinet - Directeur de publication : Marc Silberstein
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782849501252
Reliure : Broché
Pages : 343
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 480 g