en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Journal de guerre d'un poilu qui participa en 1914 aux batailles de l'Aisne. Incorporé dans le régiment des zouaves, il raconte la vie dans les tranchées, le quotidien des soldats, la cruauté des combats, qui lui ôtèrent un bras et lui valurent la Légion d'honneur, la médaille militaire et la Croix de guerre avec palmes. ©Electre 2025
Écrits du for prive des Pays de l'Adour
Carnets de guerre
(4 août 1914 - 30 décembre 1916)
Employé de commerce parisien, le sergent André Bach rejoignit le dépôt du 4e zouave le 4 août 1914. Troupe d'élite, les zouaves furent engagés à Charleroi, puis retraitèrent jusqu'à l'Aisne. Ce fut ensuite la « course à la mer », la bataille de l'Yser et les engagements autour de la Grande Dune. A. Bach y devint un « crapouillotiste » émérite ; il quitta le iront des Flandres adjudant, deux fois blessé. Jeté dans la fournaise de Verdun, il combattit au Mort Homme et sur la Cote 304. Il y gagna son epaulette de lieutenant. Au soir de la reconquête de Douaumont un éclat lui arracha le bras gauche. Rendu à la vie civile, il s'engagea dans la voie du journalisme, à la Rochelle, puis à Pau, correspondant de La Petite Gironde et rédacteur en chef de l'lndépendant des Basses Pyrénées, organe radical-socialiste. En 1939, il se porta volontaire comme interprète auprès de l'armée anglaise. Refusant la défaite, il entra dans la Résistance. Dénoncé, déporté à Buchenwald, il meurt quelques jours après son retour en France. Le 4 août 1914, il était un soldat « calme et déterminé ». Dès le premier jour il note dans ses carnets, sept au total, ses impressions de guerre. Souvent avec humour, considérant parfois la guerre comme un match, il est à la fois lucide et réservé. Il ne cache rien de nos faiblesses : inexistence de l'artillerie lourde, officiers de troupes trop âgés et parfois incompétents, soldats peu aguerris à la marche... Jamais ii ne douta de la victoire, même s'il laisse entrevoir des moments de faiblesse et une distanciation de plus en plus grande avec l'arrière. En 1932 il publia un livre, Là Haut. Ses carnets et ce recueil éclairent le processus de construction de la mémoire combattante. Ils apportent aussi des réponses à la question : comment tinrent-ils ? Porteur des valeurs de la République, ni consentant, ni résigné, A. Bach fit son métier de citoyen et de soldat, fut-ce au prix du sacrifice.
Paru le : 10/10/2013
Thématique : Première guerre mondiale
Auteur(s) : Auteur : André Bach
Éditeur(s) :
Cairn
Collection(s) : Ecrits du for privé des pays de l'Adour
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Elisabeth Carlier - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Jean-Pierre Carlier - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Christian Desplat
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35068-305-8
EAN13 : 9782350683058
Reliure : Broché
Pages : 295
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 699 g