A. Buisson a 8 ans quand la grande rafle du Vent printanier, le 16 juillet 1942, emporte son père. Elle et sa mère parviennent à s'échapper du Vel' d'Hiv' et à passer la ligne de démarcation pour passer en zone libre. Elle décrit son arrivée à Méaudre, village du Vercors et ses premiers pas vers la liberté. ©Electre 2025
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« Si je partais sans me retourner je me perdrais bientôt de vue. »
Jean Tardieu
Enfant cachée, elle a survécu par hasard, étonnée que sa vie soit si longue.
La meurtrissure du 16 juillet 1942 sur son corps d'enfant de 8 ans ne l'a jamais quittée. Des onguents de bonheur ont essayé en vain de calmer sa douleur.
Elle a enfoui une partie de sa vie, faite de larmes, de cendres et de fumée.
Au crépuscule de son existence, elle s'est retournée pour ne pas se perdre de vue.
Elle se souvient du Vent Printanier, de la ligne de démarcation,de l'immaculée Conception...
Elle se souvient de Méaudre, de ces hommes taiseux et de ceux qui ne reverront jamais le soleil.
Elle se souvient de ses premiers pas vers la liberté.
Elle a abandonné derrière elle son père à Auschwitz, son oncle au Mont Valérien, son jeune cousin dans le Charnier du Polygone. Son nom à Treblinka.
Paru le : 25/04/2013
Thématique : Récits de vie
Auteur(s) : Auteur : Agnès Buisson
Éditeur(s) :
le Manuscrit-www.manuscrit.com
Collection(s) : Témoignage
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-304-04204-7
EAN13 : 9782304042047
Reliure : Broché
Pages : 153
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 203 g
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