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Florilège des citations réunies par thèmes et sous-thèmes : le combattant (la guerre, l'homme nouveau, Péron...), le politique ((la libération nationale, le communisme, Fidel Castro...), l'homme (le rôle de la femme dans la révolution, ses parents...). ©Electre 2025
Lorsqu'en 1979, Jean Cau publie Une passion pour Che Guevara, une grande partie de l'intelligentsia parisienne parle de détournement de cadavre, Mais Jean Cau ne retenait que la part nietzschéenne qui a conduit Guevara à se lancer dans l'action révolutionnaire.
A la parution de l'ouvrage de Jean Cau, les signes de la fin du communisme sont visibles, mais les bien-pensants n'ont pas encore pris conscience que l'ennemi principal de la France et de l'Europe n'est pas à l'est, mais de l'autre côté de l'atlantique. Pour certains, Che Guevara n'est qu'un affreux marxiste, pour d'autres, le Che est un rebelle... un véritable soldat politique en lutte pour la cause des peuples asservis par les Etats-Unis.
C'est l'ivresse de l'action qui conduit ce jeune bourgeois né en Argentine sur les pas de Fidel Castro alors en lutte contre la dictature de Batista et ses protecteurs yankees. Tout au long de la lutte révolutionnaire qui conduira au renversement du dictateur, le Che fait preuve de rares qualités de meneurs d'hommes.
Castro, une fois au pouvoir, le nomme directeur de la banque nationale, mais ces nouvelles fonctions ne font pas disparaître la grande popularité du rebelle Guevara. Lors du vaste mouvement de remise en cause de la prédominance américaine et de la décolonisation, le Che choisit de devenir le "missi dominici" de la révolution cubaine... Il rencontre Ben Bella -qui le salue en frère d'armes- à Alger et Nasser au Caire. Pour lui, la lutte contre l'impérialisme américain doit se mener au-delà des étiquettes ou des appartenances qu'il juge dépassées. C'est pourquoi il prendra contact avec le général Peron, réfugié chez Franco...
Fuyant l'embourgeoisement de la révolution cubaine qui s'essouffle dans le conformisme, Guevara décide de partir pour l'Afrique afin d'y édifier une société de troisième voie... Mais la révolte tourne court en raison du manque d'ardeur des révolutionnaires africains. Le Che quitte l'Afrique et se lance dans une nouvelle lutte en Bolivie. C'est là qu'il sera abattu en 1967 sur ordre de la CIA...
Pour Guevara, les droits de l'homme n'étaient rien, seule la cause des peuples avait de l'importance, car elle seule permet de régénérer les peuples en les rendant libres et en les faisant entrer à nouveau dans l'histoire. Guevara savait qu'«il faut s'endurcir mais sans jamais se départir de sa tendresse».
Paru le : 01/08/2004
Thématique : Récits de vie
Auteur(s) : Auteur : Ernesto Che Guevara
Éditeur(s) :
E-Lyseum
Collection(s) : Citations et pensées
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Xavier Cheneseau - Préfacier : André Bercoff
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782915805000
Reliure : Broché
Pages : 107
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Poids: 0 g