L'auteure retrace sa carrière de reporter photographe. Depuis Saigon en 1973 et dans d'autres contrées en guerre, l'auteure photographie le deuil du monde. Elle fait un parallèle avec sa propre douleur et malgré le suicide de son frère voit, au plus profond du drame, la vie continuer malgré tout. La seconde partie marque une évolution et ouvre une période plus apaisée avec la rencontre d'un homme. ©Electre 2025
« Son Nikon 28 mm sur les genoux, Christine Spengler file vers le seul bâtiment encore éclairé : l'Hôtel Continental, rendez-vous des journalistes de Saïgon. On est en 1973. Au dix-septième étage de l'immeuble de l'Associated Press, le grand patron de l'agence, Horst Faas, surnommé Orson Welles, ne dort jamais et vit plié en deux sur une table de négatifs, la loupe à la main. " Bonsoir, je veux aller au front demain ", annonce Christine. La masse se redresse, examine ce visage ,de poupée japonaise. Le Viêt-nam a déjà tué cinquante-trois photographes. " Well, baby, très facile, répond Orson Welles. Soyez là demain matin à 5 h 30 "... »
Jean-Paul Mari
Prix Albert Londres, 1987
Paru le : 30/03/2006
Thématique : Récits de vie
Auteur(s) : Auteur : Christine Spengler
Éditeur(s) :
Des femmes-Antoinette Fouque
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782721005267
Reliure : Broché
Pages : 240
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.8 cm
Poids: 525 g
Carte fidélité
Mollat Radio
