S'apercevant de la sécheresse de sa philosophie, l'auteur du Cours de philosophie positive développa après la révolution de 1848 une religion, baptisée "église" de l'Humanité ou positiviste, dont il se proclama grand prêtre et qui perdura presque un siècle. Histoire de ce mouvement, de ses pratiques et de son message, ainsi que des hommes et femmes qui y ont adhéré. ©Electre 2025
Vingt ans après avoir ricané du lancement de la religion saint-simonienne par ses ex-condisciples, Auguste Comte aperçut la sécheresse de sa philosophie positive et développa à son tour une religion dont il se proclama Grand-Prêtre.
Etudier la religion positiviste, religion démontrable dont le Grand-Etre n'était autre que l'Humanité est un fructueux exercice de sociologie. Ni la grandeur, ni le charme, ni le ridicule n'en sont absents.
Cette religion eut des adeptes pendant un siècle. Sans négliger l'étude de son idéologie, cet ouvrage privilégie la présentation des hommes et des femmes qui y furent engagés. Règle sociologique oblige, les divergences, les antagonismes, les excommunications jalonnèrent cette histoire religieuse.
Une des originalités du livre consiste en son illustration. Soucieux des remarques de Stuart Mill sur le déficit d'humour du nouveau Grand-Prêtre français, l'auteur a tenté d'adoucir cette condamnation. L'irruption de ces images sera jugée plus ou moins bienvenue mais certaines revendiquent une authentique ambition pédagogique.
Paru le : 01/12/2001
Thématique : Sociologie pénale
Auteur(s) : Auteur : Jean-Claude Wartelle
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Religion et sciences humaines
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747518024
Reliure : Broché
Pages : 394
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 540 g
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