B. Mylondo développe la thèse selon laquelle le culte du travail doit être remis en cause, sous peine d'enfermer l'individu dans le bagne de la surconsommation et de la surproduction. Il s'agit de décider librement de la place du travail dans l'existence. Déjà au XVIe siècle, T. More faisait allusion à la notion de revenu de citoyenneté, idéal de justice sociale. ©Electre 2025
La place du travail au sein de la société n'est ni une évidence, ni une fatalité. La prédominance de la « valeur travail » est une exception historique née du développement du capitalisme et de l'impératif de croissance qu'il implique.
Sous peine d'enfermer chacun dans ce bagne doré qu'est la société de surconsommation et de surproduction, le culte du travail doit impérativement être remis en cause. Au-delà de tout choix de société et de toute orientation politique, chaque individu doit pouvoir décider librement de la place qu'il entend accorder au travail dans son existence. Dans cette optique, la création d'un revenu de citoyenneté, qui répond à un idéal de justice sociale, prend tout son sens.
Même si cette idée n'est pas neuve - Thomas More y faisait déjà allusion au XVIe siècle - le revenu de citoyenneté s'appuie sur une justification philosophique forte, fondée sur la reconnaissance de l'utilité sociale de chaque membre de la société et de l'intérêt qu'a cette société à soutenir et promouvoir la richesse sociale que chacun contribue à créer.
Paru le : 08/03/2008
Thématique : Sociologie et psychologie du travail
Auteur(s) : Auteur : Baptiste Mylondo
Éditeur(s) :
Homnisphères
Collection(s) : Expression directe
Contributeur(s) : Préfacier :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782915129298
Reliure : Broché
Pages : 140
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 150 g
Carte fidélité
Mollat Radio
