Les cadres des entreprises internationales sont confrontés à la mobilité et au choc des cultures. Cette étude socio-culturelle analyse les rapports entretenus par les cadres avec les identifications ethniques et nationales. L'auteur brosse notamment une typologie de leurs stratégies identitaires : du repli total sur la culture d'origine à la perméabilité complète à la culture du pays d'accueil. ©Electre 2025

Dans la mondialisation, la mobilité internationale des cadres devient, pour les entreprises, un enjeu capital; elle questionne, en des termes nouveaux, le management interculturel.

Comment se prépare la vie à l'étranger, comment se fonde la réussite professionnelle et quel est le devenir de cette expérience de l'expatriation, au retour, pour l'homme dépaysé et sa famille?

Selon des modalités qui diffèrent de celles des travailleurs immigrés, des réfugiés et des «sans-papiers», les cadres internationaux vivent l'épreuve du «choc culturel» alors que, cosmopolites et hautement qualifiés, ils découvrent le monde en étant, à leur tour, découverts en leurs différences.

Fruit d'une étude menée par un homme d'entreprise au plus près de la réalité des acteurs sociaux, cet ouvrage analyse les rapports complexes entretenus par ces cadres avec les identifications ethniques et nationales. Il permet de comprendre comment, selon les situations traversées, divers bricolages des appartenances fournissent aux cadres internationaux les ressources de leur intégration sociale.

Si les cadres internationaux ne s'érigent pas en un groupe social homogène, sorte de nouvelle élite mondiale, l'auteur a pu brosser une typologie des stratégies identitaires qui semble les caractériser: depuis le repli radical sur leur culture d'origine jusqu'à la perméabilité quasi totale à la culture du pays d'accueil.

Cet ouvrage est utile à tous ceux (gestionnaires des ressources humaines, enseignants, chercheurs, formateurs, consultants en organisation, étudiants...) qui veulent mieux comprendre les nouvelles générations de cadres cosmopolites.

Transdisciplinaire, ce travail se situe au carrefour de la gestion, de la sociologie de l'entreprise, de l'anthropologie et la psychologie des dynamiques interculturelles.