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L'inégalité tue. Les maladies liées au stress sont plus nombreuses dans les pays où les inégalités de revenu sont les plus marquées. Pourquoi sommes-nous si sensibles, non pas à la pauvreté dans l'absolu, mais à l'inégalité ? Défend la thèse selon laquelle l'environnement social est aussi important que l'environnement physique. Les effets de la compétitivité sociale sont néfastes sur la santé. ©Electre 2025
L'inégalité sociale devant la maladie est un fait : dans l'administration britannique, par exemple, la fréquence des maladies cardiaques est trois fois plus élevée à la base qu'au sommet. Mais on observe en même temps que la mortalité est plus élevée dans les pays développés où les inégalités de revenu sont les plus fortes, et non dans ceux où le revenu moyen est le plus faible. Au-dessus d'un certain minimum, c'est donc la pauvreté relative qui est en cause.
Cela indique, fait observer Richard Wilkinson, que les aspects psychologiques de l'inégalité sociale jouent dans ce domaine un rôle au moins aussi important que les conditions matérielles.
Mais par quel mécanisme psychologique l'inégalité influe-t-elle alors sur la santé ? A quoi sommes-nous si sensibles ?
Pour répondre à cette question, Wilkinson fait appel à la biologie du stress. Le stress, c'est la réaction d'un animal face à une urgence vitale. Une réaction qui mobilise toutes les ressources de l'organisme en vue, soit du combat, soit de la fuite, et qui dans ce but bouleverse le métabolisme et met en sommeil les fonctions d'entretien (réparation des tissus, défenses immunitaires). Le stress, dont la raison d'être est évidente si on le voit comme une stratégie mise en place par l'évolution dans le passé lointain des vertébrés, s'avère préjudiciable à l'organisme s'il se prolonge et se transforme en anxiété chronique. Or précisément, comme le montrent les enquêtes sanitaires et les expériences menées sur des groupes de singes, l'infériorité sociale est en permanence génératrice d'anxiété.
Loin de tomber dans l'utopie d'une société égalitaire idéale, Wilkinson démontre, par une étude rigoureuse et documentée, que des progrès, même minimes, vers davantage d'égalité peuvent avoir une influence appréciable sur la santé.
Ce travail très original aura certainement une grande influence sur les débats politiques, dans une Europe qui connaît depuis une ou deux décennies un fort accroissement des inégalités.
Paru le : 09/12/2002
Thématique : Sociologie et psychologie du travail Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : Richard G. Wilkinson
Éditeur(s) :
Cassini
Collection(s) : Le sel et le fer
Contributeur(s) : Traducteur : Oristelle Bonis
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782842250638
Reliure : Broché
Pages : 86
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 98 g