En maniant sociologie et histoire, J.-P. Molinari éclaire d'un jour nouveau la connaissance de la dimension ouvrière de l'insertion sociale du communisme français. ©Electre 2025
Dans une société où vivaient de fortes communautés ouvrières, le communisme a puisé pendant plus de soixante ans en France une grande partie de ses forces militantes et de son identité politique. C'est ce long processus de l'adhésion d'une classe à un parti que l'on expose et tente ici de comprendre. En suivant le chemin des usines, chantiers et ateliers ; des fosses, puits et corons ; des gares, dépots et cités cheminotes ; des ports, docks et arsenaux ; des quartiers, villettes et villages ouvriers.
De 1920 à 1980, plus de deux millions d'ouvriers ont ainsi adhéré au Parti Communiste Français
Depuis lors, le scénario a été bouleversé : ni la classe ouvrière, ni le PCF n'ont pu conserver ces hégémonies et légitimités qui firent partie, le temps de quelques décennies, de l'actualité politique de la société française.
Pourquoi les ouvriers d'aujourd'hui se détournent-ils d'un parti auquel leurs prédécesseurs ont beaucoup donné ? Une partie des réponses est à rechercher dans ce passé, proche ou lointain.
Paru le : 07/10/1996
Thématique : Sociologie de la famille et des générations
Auteur(s) : Auteur : Jean-Paul Molinari
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Logiques sociales
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782738446251
Reliure : Broché
Pages : 367
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 590 g
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