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La Belgique est partagée entre deux langues et deux cultures. Il y a les francophones, les défenseurs de la langue française ; il y a les néerlandophones. L'Etat pourrait légiférer en imposant le bilinguisme. Les Flamands et les Wallons s'entendraient-ils mieux pour autant ? ©Electre 2025
Engagement passionnel et sans concessions en faveur de la langue française et d'une certaine image de la Wallonie, combat identitaire avec ses excès, ses débordements, le le mouvement wallon a pris son envol à Bruxelles, à la charnière des XIXe et XXe siècles.
De lois linguistiques en compromis, des garanties ont été offertes à Bruxelles aux néerlandophones, et la ville - essentiellement francophone - a progressivement pris un visage bilingue.
Cette évolution n'était évidemment pas du goût de ceux qui, venus de Wallonie pour travailler dans la capitale, souhaitaient vivre dans un environnement exclusivement francophone. Dès l'adoption des premières lois linguistiques, ils organisèrent la riposte. Mais ces Wallons de Bruxelles ne rêvèrent pas que de politique et de contre-offensive. Ils aimèrent aussi se retrouver et entretenir le souvenir de la « petite patrie ». À travers leurs yeux d'exilés, la Wallonie se pare de multiples atours. Rien d'étonnant dès lors à ce qu'ils attendent une solidarité sans faille de la part du mouvement wallon. Mais entre militants wallons de Bruxelles et militants wallons de Liège, de Charleroi ou de Namur, les liens de solidarité tissés autour de la langue et de la défense d'une certaine Wallonie s'estompent insensiblement.
À la faveur des années soixante, le sens du combat évolue. Les revendications flamandes sur Bruxelles se concrétisent et les militants de la capitale prennent conscience que seul le passage à l'action politique peut modifier la nature de leur combat. C'est l'heure de la création du FDF, un bouleversement sans précédent qui va durablement influencer l'échiquier politique bruxellois. La nouvelle formation apparaît à la fois comme l'héritière des ligues et associations wallonnes et francophones qui se sont manifestées à Bruxelles depuis près d'un siècle mais aussi comme un phénomène politique novateur, une première tentative de « faire la politique autrement ».
Des petites organisations locales aux grandes secousses de la période, cet ouvrage retrace par le détail ce très long cheminement à travers archives nouvelles, petite et grande presse, tableaux de groupe et portraits de militants, textes et émotions.
Paru le : 18/02/2004
Thématique : Sociologie de la culture
Auteur(s) : Auteur : Chantal Kesteloot
Éditeur(s) :
Complexe
Collection(s) : Histoires contemporaines
Contributeur(s) : Préfacier : Hervé Hasquin
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782870279878
Reliure : Broché
Pages : 375
Hauteur: 16.0 cm / Largeur 25.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 610 g