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Les organisations internationales voient dans l'éducation et la formation un instrument au service de l'économie. Elles cherchent à adapter les systèmes éducatifs, à les rendre plus flexibles, à généraliser la logique managériale importée des entreprises. Les auteurs refusent cette perspective qui, selon eux, ne ferait qu'aggraver les problèmes nombreux auxquels l'éducation fait face. ©Electre 2025
Cet ouvrage est consacré aux organisations internationales qui aujourd'hui influencent, pour ne pas dire déterminent, les politiques nationales d'éducation. Au-delà des différences dont il convient de tenir compte si on veut décrypter une réalité là comme ailleurs complexe, on est frappé par un bruit de fond commun. Il est dans les mots, qui sont ceux de la vulgate libérale ordinaire : rentabiliser les investissements, diminuer les coûts, former à la flexibilité et à l'adaptabilité, entretenir l'employabilité. S'y ajoutent, le sujet s'y prête, des notions comme le capital humain et le capital social. Ce qui, au total, permet de percevoir les contours et les hiérarchies d'un nouvel ordre éducatif mondial.
L'OMC, la Banque mondiale, l'OCDE et la Commission européenne voient d'abord dans l'éducation et la formation un instrument au service de l'économie. Elles veulent, comme il est dit de façon lancinante dans leurs écrits, y adapter les systèmes éducatifs, les rendre plus flexibles, généraliser la logique managériale directement importée des entreprises. Voire, comme le voudrait l'Organisation mondiale du commerce, faire de l'éducation une marchandise, dont la vente sur un futur marché national et international de la formation obéirait aux règles ordinaires des transactions commerciales, et transformer les établissements scolaires en fournisseurs de services dont les élèves et les étudiants seraient les consommateurs plus ou moins solvables.
Les auteurs refusent cette perspective. Elle ne ferait qu'aggraver les problèmes nombreux auxquels l'éducation fait face aujourd'hui, partout dans le monde.
La mondialisation libérale de l'éducation n'est pas une catastrophe naturelle. Elle est le résultat d'une politique choisie par les gouvernements. La combattre, c'est aussi vouloir une société plus humaine et plus juste dans laquelle l'éducation est un droit humain fondamental, un bien public accessible à toutes et à tous.
Paru le : 15/11/2002
Thématique : Textes de pédagogues
Auteur(s) : Auteur : Institut de recherches historiques, économiques, sociales et culturelles (Paris)
Éditeur(s) :
Syllepse
Collection(s) : Nouveaux regards
Contributeur(s) : Directeur de publication : Christian Laval - Directeur de publication : Louis Weber
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782913165038
Reliure : Broché
Pages : 143
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 397 g