Au XVIIIe siècle, le suicide est considéré comme un crime et peut être jugé devant les tribunaux. A partir de compte-rendus de procès et d'enquêtes de police, de lettre de suicidés, cette étude explore la sensibilité, le sentiment de désespoir et le regard porté sur le suicide en France, de la fin de l'Ancien Régime au Premier Empire. ©Electre 2025
S'abréger les jours
Le suicide en France au XVIIIe siècle
S'homicider soi-même, se noyer le coeur, s'abréger les jours..., autant de mots pour dire le suicide en cette fin du XVIIIe siècle. Se supprimer est alors encore un crime et les morts peuvent même être jugés et punis. Mais dans cette société des Lumières qui prône le bonheur, élites et simples citoyens s'interrogent sur ce « dernier désespoir » qui jette à bas des hommes et des femmes de tout âge et de toute condition.
Rapports de police, lettres de suicidés ou chroniques redonnent vie à ces morts qui nous parlent d'honneur, de misère, d'amour ou de politique. Et s'offre ici le tableau émouvant de la sensibilité et de la sociabilité des Français, de la fin de l'Ancien Régime à l'Empire.
Paru le : 16/05/2012
Thématique : Fin de Vie
Auteur(s) : Auteur : Dominique Godineau
Éditeur(s) :
Armand Colin
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-200-24969-4
EAN13 : 9782200249694
Reliure : Broché
Pages : 335
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 573 g
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