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Les contributions réunies interrogent les conditions d'usage de la catégorie philosophico-sociologique de pathologie sociale. Elles montrent que le registre pathologique s'impose à la théorie sociale critique dès lors que l'on constate que la vie sociale est affectée d'insuffisances et qu'il y a des correspondances entre ces désordres de l'organisation sociale et certaines pathologies mentales. ©Electre 2025
Parler de «pathologie sociale» n'a rien d'évident, ni même, peut-être, d'innocent. En voulant marquer énergiquement notre désapprobation devant certains états de fait choquants, devant certaines situations irrationnelles ou immorales, une telle expression ne nous engage-t-elle pas sur une voie périlleuse, celle qui conduit à assimiler la société à un grand corps malade qu'il s'agir de soigner ? Face à ce légitime soupçon, cet ouvrage voudrait défendre et illustrer deux idées simples. La première est que l'usage du vocabulaire pathologique dans la théorie sociale ne repose pas nécessairement sur un organicisme dont les fragilités théoriques sont avérées depuis longtemps. En fait, il s'impose dès lors que, plus modestement, l'on constate que la vie sociale peut être affectée de contradictions ou d'insuffisances graves qui ne relèvent pas seulement de l'inefficacité économique ou de l'injustice morale. La seconde idée que cet ouvrage entend développer est que, en dernier ressort, parler de «pathologie sociale» constitue une invitation à regarder du côté des contreparties vécues, en l'occurrence corporelles et surtout psychiques, de ces contradictions et de ces insuffisances, dont les individus font concrètement l'expérience. C'est même en grande partie, voudrait-il montrer, parce qu'il y a du trouble psychique (du malaise, de la maladie, de la souffrance) susceptible de s'expliquer sociologiquement, donc parce qu'il y a des correspondances entre certaines formes de pathologies mentales et certains types de désordres dans l'organisation sociale, que le registre de la pathologie s'impose à la théorie sociale critique. C'est là une manière de retrouver une intuition ancienne dont la fécondité ne semble pas devoir être démentie de sitôt : les sociétés mal faites sont d'abord celles qui font courir aux individus qui les composent le risque de les priver des conditions objectives, institutionnelles et culturelles, de leur santé mentale.
Paru le : 21/06/2010
Thématique : Travail social - Généralités
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Franche-Comté
Collection(s) : Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté
Contributeur(s) : Directeur de publication : Stéphane Haber
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84867-291-5
EAN13 : 9782848672915
Reliure : Broché
Pages : 198
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 270 g