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La confrontation avec Spinoza et Racine précise la pensée freudienne sur l'amour. Sous l'éclairage philosophique du premier, qui pose l'amour comme la manifestation d'une erreur de jugement, l'auteure explique l'élaboration des notions d'amour et de haine de transfert. Racine, en évoquant la culpabilité attachée à la demande d'amour, rend compte de la tension théorique des textes de Freud. ©Electre 2025
Devenu arpenteur du territoire stratifié de la mémoire, Freud fait l'expérience d'un séisme : les scènes attachées aux réminiscences quittent leur ancrage dans le passé pour exiger une rétribution amoureuse immédiate. Une créature hybride, «Lucifer-Amor», dont le rôle est dit «indésirablement grand», s'est donc invitée d'elle-même dans la scène analytique.
Une défense s'organise contre cet «enfer intellectuel», dans lequel Freud, côtoyant la pensée de Spinoza, croit voir le fruit d'une «fausse liaison». L'amour serait l'oeuvre d'une causalité sauvage posant l'autre comme cause d'une métamorphose de soi. «L'amour n'est rien d'autre que...» : telle est l'opération de «rabaissement» par laquelle Freud, empruntant la formule à Spinoza, introduit la définition de l'amour.
En dépit des risques d'aliénation qui guettent la dépendance amoureuse, Freud n'en décide pas moins de se faire avocat de la cause qu'il attaque : «on doit se mettre à aimer pour ne pas tomber malade».
La formule freudienne fait écho à une thématique racinienne. «Elle veut voir le jour», dit OEnone de Phèdre. C'est sur fond d'interdit de naître que s'imposera l'urgence amoureuse, ouverte aussi bien sur le risque sacrificiel que sur l'impératif émanant de diverses sources : «Vivez.»
Paru le : 10/04/2008
Thématique : Textes de psychanalyse
Auteur(s) : Auteur : Monique Schneider
Éditeur(s) :
Seuil
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-02-096492-0
EAN13 : 9782020964920
Reliure : Broché
Pages : 329
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.2 cm
Poids: 330 g