en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Fait suite à Norbert Elias, une sociologie des processus, mettant l'accent sur les orientations théoriques et épistémologiques. S. Delzescaux poursuit ici l'exploration des travaux d'Elias en se centrant particulièrement sur la théorie du processus de civilisation et en analysant les oeuvres empiriques du sociologue qui font un usage direct du concept de civilisation. ©Electre 2025
Lorsqu'il formule, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, sa théorie du processus de civilisation, Norbert Elias (1897-1990) n'est pas sans mesurer le caractère profondément idéologique, et donc ambigu, du concept de civilisation. Le développer en tant que «concept empirique idéologiquement neutre et concept clé d'une théorie des processus civilisateurs» tel est néanmoins, l'objectif qui se fixe alors, à charge pour la sociologie des processus qu'il met en œuvre d'en fonder l'usage scientifique. C'est un choix qu'Elias maintiendra jusque dans ses derniers écrits. Bien plus, il fera de sa théorie du processus de civilisation la clé de voûte de la conception qu'il développe du lien social, la question de la formation de l'habitus civilisé, et celle plus largement de l'autocontrainte, occupant une place significative dans l'ensemble de ses travaux. Comment construit-il cette problématique de l'autocontrainte qu'il considère comme la pièce maîtresse de la régulation des affects et des pulsions à laquelle l'homme moderne est si fortement assujetti ? En quoi l'aide-t-elle à penser tant le rapport à la violence, que le rapport au temps, au sport, à la musique, à la mort ou encore à l'exclusion sociale ? Quelle lecture, enfin, propose-t-il - au travers de cette conception reprise dans son Etude sur les Allemands -, du nazisme, de la guerre et des camps de concentration ? Après avoir consacré un premier volume aux orientations théoriques de l'œuvre d'Elias ainsi qu'à ses présupposés épistémologiques (Norbert Elias. Une sociologie des processus), ce sont les travaux plus empiriques du sociologue, et leurs questionnements fondamentaux, que l'auteur interroge.
Paru le : 15/01/2003
Thématique : Textes de sociologues
Auteur(s) : Auteur : Sabine Delzescaux
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Logiques sociales
Contributeur(s) : Préfacier : Eugène Enriquez
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747537186
Reliure : Broché
Pages : 335
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 450 g