en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
L'ensemble de ces écrits intimes se présente comme une chronique des jours hybride qui offre à son auteure une sorte de laboratoire poétique tout en lui permettant d'exorciser ses angoisses et pallier sa solitude. Elle évoque ses lectures, formule des remarques sur sa création et examine ses propres mécanismes et procédés d'écriture. ©Electre 2025
Journaux 1959-1971
Depuis les années 50 jusqu'à son suicide, en 1972, Alejandra Pizarnik n'a eu de cesse de se forger une voix propre. Conjointement à ses écrits en prose et à ses poèmes, le journal intime qu'elle tient de 1954 à 1972 participe de cette quête. Une voix creuse, se creuse, avant de disparaître : « Ne pas oublier de se suicider. Ou trouver au moins une manière de se défaire du je, une manière de ne pas souffrir. De ne pas sentir. De ne pas sentir surtout » note-t-elle le 30 novembre 1962.
Le journal d'Alejandra Pizarnik se présente comme une chronique des jours hybride, qui offre à son auteur une sorte de laboratoire poétique, un lieu où s'exprime une multiplicité de « je », à travers un jeu spéculaire. Au fil des remarques d'A. Pizarnik sur sa création, sur ses lectures, de ses observations au prisme des journaux d'autres écrivains (Woolf, Mansfield, Kafka, Pavese, Green, etc.), une réflexion métalittéraire s'élabore, lui permettant un examen de ses propres mécanismes et procédés d'écriture.
Le journal est aussi pour A. Pizarnik une manière de pallier sa solitude et ses angoisses : il a indéniablement une fonction thérapeutique. « Écrire c'est donner un sens à la souffrance » note-t-elle en 1971. A. Pizarnik utilise ainsi ses cahiers comme procédé analytique, refuge contre la stérilité poétique, laboratoire des perceptions, catalyseur des désirs ou exutoire à ses obsessions. Les Journaux sont toutefois moins une confession ou un récit de soi qu'un ancrage mémoriel, une matière d'essayer de se rattacher au réel par des détails infimes et de se rappeler qui l'on est.
Paru le : 06/05/2010
Thématique : Biographies d'auteurs
Auteur(s) : Auteur : Alejandra Pizarnik
Éditeur(s) :
Corti
Collection(s) : Ibériques
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Silvia Baron Supervielle - Traducteur : Anne Picard
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7143-1028-6
EAN13 : 9782714310286
Reliure : Broché
Pages : 360
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.8 cm
Poids: 452 g