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Le mythe de la ville d'Ys engloutie par les eaux inspire une lecture psychanalytique qui permet à l'auteure de proposer des pistes de réflexions sur des thèmes aussi variés que l'existence de la femme, interprétant le mythe de Dahud comme l'équivalent du mythe d'Oedipe pour l'homme. ©Electre 2025
Dahud
Le mythe de Dahud est à la femme ce que le mythe d'Oedipe est à l'homme. Jusqu'à présent, la traversée du fantasme qui marque l'aventure psychanalytique se faisait, pour les femmes comme pour les hommes, en écho sur le mythe oedipien. Si la castration symbolique qui permet l'avancée civilisatrice de tout humain reste la règle pour tous, la manière devrait différer selon l'appartenance sexuelle des analysants. C'est ce qui se passe en réalité, mais c'est ce qui n'est pas inscrit dans l'élaboration théorique princeps.
Ce n'est pas tout, forcément. L'appartenance se décline aussi à l'intérieur d'un groupe culturel. Il se trouve qu'Oedipe, pour universel qu'il soit, est le produit d'une culture qui avait peu à peu réussi à éliminer « la » femme au bénéfice de « l'homme », seul représentant symbolique de l'humanité. Les temps préhistoriques étant révolus, la Mère tant vénérée et déifiée pendant quelques millénaires, laissait une petite place, jusqu'à nos jours, à la femme ; place insuffisante en terme d'égalité et de différence, puisque toutes entière vouée à la mascarade. L'homme, devenant criminel, se condamnait à porter un masque.
Selon l'auteure, le « meurtre du père » est plutôt le meurtre de « la femme », privilégiant de manière radicale, l'avènement de « l'Homme », représentant d'un Dieu unique pour tous. Mais c'est l'homme qui a inventé Dieu et le monothéisme à l'abri duquel il s'est mis à légiférer et à organiser la vie sur la planète, au nom de l'amour qu'il attribue à Dieu.
L'auteure, d'appartenance bretonne et d'héritage celtique connaît une seule et unique nécessité : c'est la mort. Le génie au masculin, inventeur du monothéisme, l'a placée au second plan derrière un Dieu Unique, accessible à toutes les élaborations. Trois religions, dites du Livre, ont été successivement mises en place. Et la mort n'y est plus évoquée qu'en terme d'un réel que personne n'arrive jamais à se représenter et dont il vaut mieux se débarrasser, la conscience toute entière tournée vers le vivant. La mort, c'est le silence. La vie c'est la parole. La culture qui, comme la culture celtique, accepte le UN-par-UN face à la mort, peut cependant réhabiliter l'effort des deux attelés à la tâche d'avoir à faire triompher la vie, dans les cycles « vie-mort-vie ». L'humanité, ce n'est pas « l'Homme » ou « UNE » femme. C'est un homme ET une femme. Ils sont DEUX « attelés à une coque », celle de la vie (Chant des séries, Barzaz Breizh - tradition orale - collectage de Hersart de la Ville Marqué).
Paru le : 16/01/2006
Thématique : Psychologie universitaire
Auteur(s) : Auteur : Colette Trublet
Éditeur(s) :
Bécherel, Cité du livre
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-9518224-5-0
EAN13 : 9782951822450
Reliure : Broché
Pages : 206
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 0 g