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Les traditions africaines savent ce qu'est le bien commun : la terre des ancêtres, l'hospitalité envers l'étranger, la solidarité du village... mais, entrée en ville, cette notion n'est-elle pas entrée en crise ? Dans la figure moderne de l'Etat postcolonial, cette vue large du bien partagé par tous constitue-t-elle encore l'horizon des gouvernants africains ? L'étude y apporte des réponses. ©Electre 2025
L'éthique du bien commun en Afrique
Regards croisés
Le manioc (ou le riz) se trouve sur la table familiale et vous regardez comment les convives se servent. L'idée de la maman, bien sûr, est que chacun reçoive sa part de ce plat qu'elle a préparé pour qu'il devienne un « bien » pour tous. Les traditions africaines savent en effet de quoi il s'agit dans le bien commun : la terre des ancêtres, l'hospitalité envers l'étranger, la solidarité du village... Mais, entrée en ville, la notion n'est-elle pas aussi entrée en crise ? Dans la figure moderne de l'État postcolonial, cette vue large du bien partagé par tous constitue-t-elle encore l'horizon de nos gouvernants ? « Quand ton oncle est dans le figuier, tu ne manqueras pas de figues », dit le proverbe. Toi, le neveu, d'accord, mais les autres ? Si chaque groupe utilise l'État, ou l'entreprise, à son profit, qu'est devenu ce bien qui devait rester « commun » ?
Comment faire pour sortir de cette crise ? Voir quelles ressources intellectuelles permettent de ressaisir ce concept à nouveaux frais. En face des éléphants occidentaux du capitalisme, du libéralisme procédural ou du communisme, y aurait-il intérêt, aujourd'hui, à relire Julius Nyerere ou Emmanuel Kant, voire Saint Luc ou Jean-Paul II ? Ces références philosophiques et théologiques permettront-elles de mieux saisir l'éthique qui doit régir, sur la terre africaine, la gestion des richesses, la responsabilité des entreprises et la gouvernance de l'État ?
Fruit d'un séminaire interdisciplinaire tenu entre professeurs de l'Université catholique d'Afrique centrale (Yaoundé), l'ouvrage se partage en trois modules : Sciences politiques et sciences de gestion d'abord (Claude-Ernest Kiamba, Théophile Eyada Ayissi et Okassié Ambolou), puis Philosophie (Thomas Tchoungui et Ernest-Marie Mbonda), enfin Théologie (Elvis Elengabeka et Xavier Dijon). L'Envoi est donné par Marcus Ndongmo.
Paru le : 01/02/2011
Thématique : Philosophie des sciences - Généralités
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Etudes africaines
Contributeur(s) : Directeur de publication : Xavier Dijon - Directeur de publication : Marcus Ndongmo
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-13716-5
EAN13 : 9782296137165
Reliure : Broché
Pages : 212
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 265 g