en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Conférence prononcée en 1972 sur l'écriture de la femme chez Nietzsche. ©Electre 2025
Femmes, quel titre eût été plus juste et plus résonnant ?
Prononcée en 1972, cette conférence fut en effet scandée ou jouée par telles propositions : «La femme sera mon sujet», «Il n'y a pas d'être ou d'essence de la femme ou de la différence sexuelle», «La femme n'aura donc pas été mon sujet», etc. Pour «déchiffrer cette inscription de la femme», l'écriture ne doit plus recevoir ses ordres de la philosophie ou de la littérature. Ayant engagé ailleurs (Marges, La Dissémination) la déconstruction de ce qu'il nomme phallogocentrisme, Jacques Derrida mobilise ici une question (à quelle condition une écriture des femmes - au sujet des femmes et revenant aux femmes - aura-t-elle été, s'il en fut, possible et des écritures de femme ?) ; il met en série ses nécessités, leviers, trajets, retournements, ruses, apories, etc.
On n'évitera pas la provocation de Nietzsche. Ses énoncés sur le style, ses styles eux-mêmes ne sont pas autre chose que des emportements pour et contre les femmes. Comment cet adversaire du féminisme pouvait-il entendre l'affirmation des femmes ? Si l'on relance ailleurs l'interprétation nietzschéenne ; si, en tout sens, dans la langue, hors la langue, on se livre à tels «éperons», alors des énigmes, au passage, feront écueil : par exemple la lecture heideggerienne de Nietzsche ou, à sa crypte abandonnée, cette petite phrase : «J'ai oublié mon parapluie.»
Paru le : 06/10/2010
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Jacques Derrida
Éditeur(s) :
Flammarion
Collection(s) : Champs
Contributeur(s) : Préfacier : Stefano Agosti - Illustrateur : François Loubrieu
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-08-124831-1
EAN13 : 9782081248311
Reliure : Broché
Pages : 123
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 104 g