L'essai rend hommage à deux philosophes, J. Derrida et G. Deleuze, et à leur façon de penser. Deleuze avait pensé une différence irréductible à l'opposition dialectique tandis que Derrida soupçonnait l'opposition dialectique comme la différence irréductible de la pensée. ©Electre 2025
Dans Chaque fois unique, la fin du monde, Derrida écrit : « Je continuerai ou recommencerai à lire Gilles Deleuze pour apprendre, et il me faudra errer tout seul dans ce long entretien que nous devions avoir ensemble. » Cet entretien qui nous manque, se déploie ici, en notes, en marge de deux vies qui maintenant nous font cruellement défaut.
Deleuze avait pensé une « différence irréductible à l'opposition dialectique » et Derrida soupçonnait « l'opposition dialectique » comme la « différence irréductible de la pensée ». Était-ce là leur différence ? Avec cet infléchissement complice : leur différance ? L'un partait de Nietzsche, l'autre de Hegel, pour se retrouver peut-être, mais dans quel fleuve, dans quelle lecture et fascination du monde ? Cette confrontation posthume, et cependant textuelle, contextuelle, a été l'occasion, pour l'auteur de cet essai, de rendre hommage à deux grands penseurs qui l'ont émerveillé. Le danger qu'ils ont pris à penser, voilà la merveille.
Paru le : 23/04/2009
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Philippe Sergeant
Éditeur(s) :
la Différence
Collection(s) : Les Essais
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7291-1824-2
EAN13 : 9782729118242
Reliure : Broché
Pages : 188
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 220 g
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