Au milieu du XVIIIe siècle, Condillac anticipe la problématique du statut de l'animal. Il pense l'animal et l'être humain à partir de ce qui leur est commun, la sensation. L'animal ne peut être un objet, il n'est connaissable que par empathie. Des clés de lecture précèdent le texte, un commentaire précis le suit. ©Electre 2025
Le statut de l'animal est toujours ambigu et toujours à redéfinir.
Un certain humanisme le déprécie pour mieux élever l'homme ; contre cet anthropocentrisme réducteur, le vitalisme réinscrit l'homme dans le monde animal. Entre l'idéologie de la domination technique et une pensée écologiste volontiers anti-humaniste, la question de l'animal est aujourd'hui au coeur d'un débat capital.
Au milieu du XVIIIe siècle, Condillac anticipe ces problématiques. Son coup de génie est de penser l'animal et l'homme à partir de ce qui leur est commun : la sensation.
Cette approche originale interdit toute simplification : l'animal ne peut être un objet ; il n'est connaissable que par empathie.
Le présent ouvrage donne le texte de Condillac précédé de clés de lecture et suivi d'un commentaire précis. Frédéric Laupies, agrégé de philosophie, enseigne en classes préparatoires ; il est l'auteur de nombreux ouvrages dans la collection Major.
Paru le : 09/07/2004
Thématique : Histoire et Notions
Auteur(s) : Auteur : Frédéric Laupies
Éditeur(s) :
PUF
Collection(s) : Major
Contributeur(s) : Auteur : Etienne Bonnot de Condillac
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782130545125
Reliure : Broché
Pages : 135
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 130 g
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