Naturaliser le mental exige que les états et processus mentaux soient décrits en termes applicables à des systèmes physiques (non mentaux). L'oeuvre de Dretske est placée sous le signe de ce que Quine a baptisé "l'épistémologie naturalisée". ©Electre 2025
L'oeuvre de Dretske est placée sous le signe de ce que Quine a baptisé l'"épistémologie naturalisée". Non seulement Dretske souligne la continuité cognitive entre l'espèce humaine et le reste de la nature, mais il cherche à combler l'hiatus méthodologique entre la démarche normative de l'épistémologie et les explications causales de la psychologie et des sciences cognitives. En épistémologie, Dretske défend une conception "fiabiliste" du savoir dont il est l'un des principaux théoriciens. En philosophie de la perception, son nom est associé à la thèse de l'existence d'une forme sensorielle précognitive (non conceptuelle) de perception visuelle chargée de passer le relais aux centres cognitifs. On lui doit aussi deux contributions au problème de la naturalisation de l'intentionnalité. Naturaliser le mental exige que les états et processus mentaux soient décrits en des termes applicables à des systèmes physiques (non mentaux). La recette d'un gâteau ne peut pas introduire un gâteau dans la liste des ingrédients. De même, la recette pour naturaliser l'esprit ne doit contenir que des ingrédients non mentaux.
Paru le : 15/06/1995
Thématique : Histoire et Notions
Auteur(s) : Auteur : Fred I. Dretske
Éditeur(s) :
CNRS Editions
Collection(s) : The Jean Nicod lectures
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782271053251
Reliure : Broché
Pages : 208
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 397 g
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