Présente une théorie de la connaissance basée sur un double principe de co-nécessité quadrine : l'être humain se connaît lui-même en fonction du sens, de la forme, de la volition et de la sensorialité. ©Electre 2025

Monisme ou dualisme, créationisme ou évolutionisme, naturalisme ou spiritualisme, raison, esprit, mythe, science, religion, les oppositions fusent de toutes part mais quelle signification accorder à ces mots ?

Comprendre le monde, comprendre l'homme et se comprendre soi-même, cette quête de la vraie connaissance taraude chacun, qu'elle semble se construire avec l'humanité ou en appelle à des principes immuables, se confirme en lois qui gouvernent l'univers et pourtant semble ne faire sens et résonner que pour nous, soit empilée en librairies et bases de données mais n'existe que pour autant que des humains se l'échangent et la touchent, la forment et en font sens en l'activant.

Le présent essai présente une théorie de la connaissance qui paraîtra révolutionnaire à certains, triviale à d'autres, voire une synthèse des théories précédentes dont elle utilise les convergences et divergences successives d'Aristote à Kant et d'Husserl à Lacan. Cette théorie affirme avec force un double «principe de co-nécessité quadrine» : l'humain se connaît lui-même au et comme carrefour de quatre sortes de phénomènes, donc immanents et subjectifs, qui sont le sens, la forme, la volition et la sensorialité.

Devenant intersubjectifs par une relation quadri-causale ils s'y partagent entre humains dans une quadruple communauté de `co-naissance' intergénérationnelle respectivement en visions et `sens commun', logique et langue communes, esprit et actions communs et enfin communauté sensorielle et chair unique. Autrement dit causalités finale et formelle sont aussi incontournables que causalités efficientes et matérielles : l'humain est à sa façon finalisé, mais de façon propre à chacun.

Questionnant l'humain comme les bases de notre conception du monde y compris de l'espace, du temps et de la lumière, l'essai éclaire la question toujours actuelle des fondements de la singularité du `je', peut-être une sorte de `fontaine blanche' ?

Cette quadrinité de catégories de phénomènes, ou de phénoménologies, nous amène à questionner l'humain comme croisement d'autant de causes ou de principes fondamentaux auxquelles il participe, étant donc à la fois unique `je' comme chaque quadrinité et cependant partie des natures qui l'englobent.