Présente une théorie linguistique consacrée à l'interprétation du symbolique, à la sémantique symbolique, à partir de la théorie de Saussure. Cette théorie a été démontrée par R. Blanchard dans des volumes interprétant l'Apocalypse, le Cantique des cantiques, des peintures préhistoriques, la psychanalyse de Lacan ou Le chien andalou. ©Electre 2025

Les ouvrages sur la symbolique ne manquent pas dans l'Edition. Cependant, tous, sans exception, fonctionnent sur certains préjugés de base qui autorisent n'importe qui à donner un sens à un symbole, même quand il s'agit d'interpréter l'Apocalypse ou un discours sur-réaliste. La seule apparence d'objectivité est donnée à la symbolique par l'examen des usages et sens qu'on observe dans les différentes sociétés aux différentes époques : c'est ce que livrent les dictionnaires. En fait, il n'existait à ce jour aucune théorie linguistique consacrée à l'interprétation du symbolique en tant que tel.

L'ouvrage présenté s'inscrit en faux contre ces a priori : il développe pour la première fois une véritable théorie linguistique, précise et complète, sur la sémantique symbolique, à partir de la théorie de Saussure. De plus, il s'excepte de la tradition des ouvrages de linguistique en exposant sa matière d'une façon claire, simple et à la portée de tous.

On objectera qu'une théorie est une hypothèse et qu'elle reste à vérifier. Outre sa cohérence interne, celle-ci est confirmée dans ses principes et dans son efficacité par de nombreux travaux pratiques, qui font l'objet d'opuscules séparés. Des interprétations aussi variées que celles d'un film de Dali, de l'Apocalypse, des peintures pariétales de la Préhistoire ou de problèmes psychanalytiques comme les rêves et «la Chose» de Lacan convergent pour prouver l'exactitude et l'efficacité de la théorie. Aucune des formes symboliques auxquelles s'est attaqué l'auteur n'a résisté : l'Apocalypse devient aussi claire que le Cantique des cantiques ou le film «Le Chien andalou», que peu de personnes ont compris jusqu'ici.

Cet ouvrage est donc indispensable aux professeurs de Lettres, aux médecins et psychanalystes, aux anthropologues, aux sociologues ; aux ecclésiastiques et aux linguistes, pourvu qu'ils consentent à ouvrir leurs fenêtres. Et à tout le public cultivé qui aurait pris conscience que la symbolique est tellement tissée dans toute notre vie sociale qu'on ne l'aperçoit plus, si bien qu'une grande partie du sens des choses nous échappe.