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La pensée de la cruauté en revient toujours à la définition d'une jouissance : la cruauté est une jouissance pour le mal. Interrogation sur l'instrumentalisation politique de la jouissance cruelle et sur la violence fondatrice du pouvoir : l'investissement politique de la cruauté devait occulter ou refouler cette violence par l'établissement d'un véritable discours de la dénégation. ©Electre 2025
Quels que soient les termes que l'on invoque, quelles que soient les disciplines que l'on convoque, pour aborder la cruauté, au-delà de toute violence, on en viendra toujours à la définition d'une jouissance : la cruauté est une jouissance pour le mal. C'est jouir du mal pour le mal, c'est voir l'autre souffrir pour le plaisir, ou par plaisir. Mais qu'en est-il de cette jouissance, pure et absolue, au-delà du plaisir et de la peine, comment l'analyser, dès lors qu'elle semble s'ériger comme un critère essentiel pour penser la cruauté ?
J'avancerai deux hypothèses. La première portera sur l'instrumentalisation politique de la jouissance cruelle. Un investissement politique et juridique de la cruauté, dont la fonction ne consiste pas à faire mourir, mais à effacer les fantômes de la mort, à déporter les survivants, pour les tenir à distance de leurs propres fantômes. La seconde porte quant à elle sur la violence fondatrice du pouvoir. Une violence qui fonde la souveraineté du pouvoir, et tout à la fois qui en menace les fondements. Une violence que l'investissement politique de la cruauté devait occulter ou refouler, par l'établissement d'un véritable discours de la dénégation.
Paru le : 02/03/2010
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Serge Margel
Éditeur(s) :
Belin
Collection(s) : L'Extrême contemporain
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7011-5523-4
EAN13 : 9782701155234
Reliure : Broché
Pages : 112
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 186 g