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Du tribunal au livre (et vice versa) : femmes et sorcières dans la littérature italienne (XVe-XVIe siècles)

Auteur : Mirco Bologna


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Résumé

Cette étude, portant sur la représentation des sorcières dans la littérature italienne de la Renaissance, montre que ces dernières ont été considérées comme des figures contestataires d'une autorité politique, sociale et religieuse qui travaillait à les éliminer. ©Electre 2025

Après la promulgation en 1484, de la bulle Summis desiderantes affectibus par le pape Innocent VIII, les sorcières deviennent le bouc émissaire idéal pour exorciser les maux de la société et les figures choisies par certains écrivains pour incarner les ennemis des paladins chrétiens.

Sensible aux questions de la magie noire et de la sorcellerie, la littérature italienne des XVe et XVIe siècles aborde le motif de la nature diabolique des prétendues sorcières. Les développements de ce sujet dans le poème chevaleresque et héroï-comique sont directement liés à l'opposition entre l'exercice de l'autorité et la rébellion contre les figures concrètes et les structures abstraites qui détiennent le pouvoir.

À travers l'analyse de certains poèmes - le Morgante de Luigi Pulci, le Roland Furieux de l'Arioste ou le Baldus de Teotilo Folengo -, nous entendons montrer que les topoï traditionnellement associés à la sorcellerie influencent profondément ce genre littéraire, qui est l'un des plus politisés de la Renaissance italienne.

Fiche Technique

Paru le : 29/05/2015

Thématique : Essais et théories - Dictionnaire

Auteur(s) : Auteur : Mirco Bologna

Éditeur(s) : Presses universitaires de Saint-Etienne

Collection(s) : Les scripturales

Contributeur(s) : Préfacier : Agnès Morini

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-86272-669-4

EAN13 : 9782862726694

Reliure : Broché

Pages : 252

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm


Épaisseur: 1.6 cm

Poids: 464 g