Au sommaire notamment un long texte de J.-P. Sartre sur Cuba au lendemain de la révolution paru sous la forme de seize articles dans France Soir du 28 juin au 15 juillet 1960. ©Electre 2025

Les temps modernes ont publié : La transmission beauvoir N^os 647-648 Janvier-Mars 2008 (444 pages)

« Il fallait rendre hommage à Simone de Beauvoir. Les Temps Modernes, qui furent sa revue au moins autant que celle de Sartre, le font dans un numéro spécial. Et cette "Transmission Beauvoir", cette collection de témoignages, de souvenirs non pieux, d'analyses historiques et parfois savantes, est la bonne nouvelle de la semaine. Il faudrait tout citer de ce numéro. Il faudrait montrer comment c'est, à chaque fois, un cliché qui en prend pour son grade ou qui tombe en miettes. Beauvoir, ici, telle qu'en elle-même. Beauvoir proprement dite, et ramenée à sa vraie taille. Le monde, inversement, vu selon le beau voir de cette intellectuelle majeure. Enfin. » (Bernard-Henri Lévy, Le Point)

«  Au-delà du titre, "La Transmission Beauvoir", qui montre bien la nécessité, aujourd'hui encore, de diffuser l'oeuvre et la pensée de l'auteure du Deuxième Sexe, c'est bien le mot "proximité" qui s'impose à la lecture de ce copieux volume. Proximité d'une femme chaleureuse, généreuse, drôle, d'une intellectuelle qui aura marqué plus d'une génération de femmes. Ainsi que le dit Philippe Val : "Simone de Beauvoir a produit une de ces oeuvres étranges qui modifient l'existence de ceux et de celles qui ne connaissent même pas son nom. Ce qu'elle dit, toute pensée moderne dans le monde se l'est approprié d'une manière ou d'une autre". Et c'est bien cela qu'illustre parfaitement ce numéro : la modernité de Beauvoir. » (Christine Rousseau, Le Monde)

« Beauvoir s'impose comme la matrice philosophique du féminisme mondial mais aussi comme une romancière importante, comme l'atteste l'excellent numéro des Temps Modernes sur "La Transmission Beauvoir". Vivace, ce numéro s'attache aussi aux polyphonies beauvoiriennes : l'amoureuse, la journaliste, l'aficionada tendance Hemingway... » (Fabrice Pliskin, Le Nouvel Observateur)