en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
L'enseignement de la langue française devrait-il être conçu en fonction d'une grammaire atemporelle, fixée une fois pour toutes, ou bien faut-il enseigner les littératures dans la souci de la langue ? Les auteurs des contributions réunies ici tentent d'apporter des réponses à cette interrogation. ©Electre 2025
Ballotté entre ce qu'Édouard Glissant appelait « la masse tranquille de la langue », dans laquelle le discours scolaire s'est, semble-t-il, installé, et ce « tourment de langage » que l'on éprouve sans cesse à l'école de la poésie, l'enseignement de la langue française ne sait plus aujourd'hui à quel saint se vouer. Faut-il, comme le prescrivent les instructions dites officielles, le concevoir en serviteur de la « grammaire » - grammaire atemporelle fixée une fois pour toutes, ou bien faut-il au contraire, comme le préconisent d'autres experts, « enseigner les littératures dans la souci de la langue » ? - Louable intention, certes, mais qui, une fois de plus, ne dit rien du souci de la littérature.
À ce dilemme s'ajoute la quasi-occultation, dans les programmes comme dans la formation des enseignants, de littératures écrites dans l'autres langues, ou en langue française mais dans diverses parties du monde. La littérature dite « francophone » est pourtant, depuis plus de cinquante ans, la caisse de résonance de « la querelle des babils », ou des « puissances des langues » (Louis Aragon, à propos du Fou d'Elsa).
Ce livre collectif, issu d'un colloque qui s'est tenu à l'IUFM d'Aquitaine et à l'université Bordeaux 3 au mois de novembre 2010, se propose d'aborder ces questions, selon trois perspectives que le lecteur pourra croiser à son gré : après un parcours historique de notre imaginaire linguistique national, on se tournera d'abord du côté des écrivains, chez qui les grammaires ne sont pas des idées mais des expériences vitales d'où l'on revient « autre ». On se tournera ensuite du côté de la classe, pour y chercher des raisons d'espérer des jours plus favorables à l'initiation d'un poétique du langage au jour le jour. On ira ensuite voir du côté des traducteurs, sans lesquels nous resterions sourds à l'infini travail d'écoute auquel nous invite le passage des rythmes et des silences entre les mots de la grammaire.
Sans prétendre couvrir l'étendue du terrain ni en aplanir les aspérités, le présent ouvrage souhaite ouvrir une brèche que d'autres pourront élargir.
Paru le : 24/11/2011
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire Revues littéraires
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Bordeaux
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Chantal Lapeyre - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Isabelle Poulin - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Jérôme Roger
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-86781-733-5
EAN13 : 9782867817335
Reliure : Broché
Pages : 191
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 326 g