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En mai 1990, trois ex-militants de l'organisation Lotta Continua, dont Adriano Sofri, sont condamnés, sur la seule foi des aveux d'un "repenti", à 22 ans d'emprisonnement pour le meurtre du commissaire Calabresi, assassiné à Milan en mai 1972. Evoquant les procès inquisitoriaux des XVIe et XVIIe siècles, cette affaire interroge l'historien qui se prononce pour la révision du procès. ©Electre 2025
Le 17 mai 1972, le commissaire Calabresi est assassiné à Milan. Ce policier avait été présenté, notamment par le journal contestataire Lotta Continua, comme responsable de la mort d'un anarchiste, Giuseppe Pinelli, dont on avait découvert le corps défenestré, en décembre 1969, dans le jardin de la préfecture de police : Pinelli avait été convoqué pour un interrogatoire après le massacre de la Banque de l'Agriculture - attentat qui relevait, on l'a su depuis, de la «stratégie de la tension» mise en œuvre par des éléments néofascistes et d'autres liés à l'appareil d'Etat.
Seize ans plus tard, en juillet 1988, Leonardo Marino, ex-militant du groupe Lotta Continua, s'accuse d'avoir participé au meurtre et met en cause ses camarades Ovidio Bompressi, Giorgio Pietrostefani, et Adriano Sofri. Au terme d'un périple judiciaire - sept procès en neuf ans - les trois hommes sont condamnés, sans preuve et sur la seule foi des «aveux» de ce «repenti», à vingt-deux ans d'emprisonnement, tandis que leur accusateur bénéficie de la prescription.
Dans cette affaire, l'auteur retrouve maints aspects des procès en sorcellerie, qu'il a souvent étudiés d'un point de vue historique, notamment ceux qu'intenta l'Inquisition aux XVIe et XVIIe siècles. La réflexion méthodologique sur les indices et les preuves, et l'analyse des démarches comparées du juge et de l'historien, se mêlent ici à une étude minutieuse des documents et témoignages, qui révèle l'inconsistance des accusations portées. L'affaire Sofri ne concerne pas le seul lecteur italien : comment fut-elle possible en démocratie ? Bompressi, Pietrostefani et Sofri sont victimes d'une erreur judiciaire qui peut et doit être corrigée.
Paru le : 10/09/1997
Thématique : Droit Pénal
Auteur(s) : Auteur : Carlo Ginzburg
Éditeur(s) :
Verdier
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Traducteur : Myriem Bouzaher - Traducteur : Adelin Charles Fiorato - Traducteur : - Postfacier :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782864322689
Reliure : Broché
Pages : 192
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 225 g