Dans ces Souvenirs, parus en 1882-1883, l'auteur, témoin précieux du second Empire, évoque, entre autres, Flaubert et Théophile Gautier. ©Electre 2025
"On a dit de Flaubert qu'il était un réaliste, un naturaliste ; on a voulu voir en lui une sorte de chirurgien des lettres disséquant les passions et faisant l'autopsie du coeur humain ; il était le premier à en sourire : c'était un lyrique. Il en était arrivé à cette théorie singulière que le mot le plus harmonieux est toujours le mot juste ; à l'harmonie de ses phrases il a tout sacrifié, parfois même la grammaire ; il répétait souvent : "Ce que l'on dit n'est rien, la façon dont on dit est tout ; une oeuvre d'art qui cherche à prouver quelque chose est nulle par cela seul ; un beau vers qui ne signifie rien est supérieur à un vers aussi beau qui signifie quelque chose ; hors de la forme, point de salut ; quel que soit le sujet d'un livre, il est bon s'il permet de parler une belle langue". Du jour où il a saisi une plume pour la première fois, jusqu'à l'heure où la mort l'a brisée dans ses mains, il a été un ouvrier de l'art pour l'art."
Marcel Du Camp
Paru le : 01/01/1993
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Maxime Du Camp
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Les Introuvables
Série(s) : Souvenirs littéraires
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782738420114
Reliure : Broché
Pages : 406
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Poids: 496 g
Carte fidélité
Mollat Radio
