Correspondance qui apporte sur D.H. Lawrence un autre regard que celui des images toutes faites le concernant, celles d'un puritain scandaleux, prophète mystique du sexe. Ses lettres sont l'équivalent du journal qu'il était incapable de tenir. ©Electre 2025
Lettres
« Vos lettres font autant d'effet qu'une visite agréable. » Lettre à Ernest Collings, 1913
Je dis toujours que ma devise c'est : L'art pour moi. Ces mots sont tirés d'une lettre de Lawrence avant la guerre. Pour Lawrence (Eastwood, 1885 - Vence, 1930), la vie était une incessante convalescence ; c'était comme si chaque jour de son existence, il renaissait d'une maladie mortelle. Il voyait plus qu'un être humain ne devrait voir. Peut-être est-ce pourquoi il détestait tant l'humanité. C'est pourquoi, aussi, il l'aimait tant. Car où il regardât, il apercevait plus qu'un être humain ne devrait apercevoir ; et par conséquent, aimait et haïssait davantage. Il se trouvait que Lawrence avait un don extraordinaire pour établir des relations intimes avec presque tous ceux qu'il rencontrait. Mais sa seule relation humaine, profonde et durable, fut celle qu'il eut avec sa femme Frieda.
Paru le : 13/09/2006
Thématique : Biographies d'auteurs
Auteur(s) : Auteur : David Herbert Lawrence
Éditeur(s) :
Rivages
Collection(s) : Rivages-Poche
Contributeur(s) : Traducteur : Thérèse Aubray - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Henri Fluchère - Préfacier : Aldous Huxley
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7436-1576-5
EAN13 : 9782743615765
Reliure : Broché
Pages : 384
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 196 g
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